Médicine traditionnelle : La Fondation Aga Khan accompagne les acteurs

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Du 6 au 7 mai, les acteurs de la médecine traditionnelle et leurs partenaires se sont retrouvés pour deux jours d’exposition de médicaments traditionnels du Mali, d’échanges et de partages de savoirs. Placée sous le thème “valoriser la médecine traditionnelle pour améliorer notre système national de santé”, cette rencontre était initiée par le parc national.

La Fondation Aga Khan, gestionnaire du Parc national, a voulu par cette exposition, offrir aux médecins traditionnels un cadre pour plus de visibilité. Des tradithérapeutes et connaisseurs qualifiés dans le domaine de la médecine traditionnelle africaine ont exposé leur potentiel purement africain.

Ces deux journées d’exposition ont été lancées par le directeur du parc national Samuel Sidibé en présence de Ferid Nandjee représentant diplomate de sa majesté Aga Khan. Au cours de laquelle les participants ont effectués une visite guidée du jardin médicinal  au sein du parc national, qui conserve des échantillons de plantes médicinales africaine par le  Pr Mamadou Koumaré.

Avec son projet “Nature et santé: savoirs thérapeutiques du Mali“, Pr. Mamadou Koumaré  président de la Société malienne de phytothérapie. Coordinateur de l’exposition, attire l’attention des autorités et des populations sur les biens faits de la médicine traditionnelle.

Ils doivent savoir que notre science peut aider à améliorer leur santé et que cela nécessite leur participation, à l’Etat nous demandons la mise en œuvre de la politique nationale de valorisation de la médecine traditionnelle. Car, elle recommande la formation des tradithérapeutes pour améliorer leur prestation“, sollicite  Pr. Koumaré.

Selon Ferid Nandjee, Représentant diplomatique de Son Altesse Aga Khan, “valoriser la médecine traditionnelle africaine pour sauver des vies, est d’une importance capitale, la Fondation Aga Khan qui en 2010, a aménagé et offert le parc national au Mali, soutiendra toute initiative entrant dans le cadre du sauvegarde de la biodiversité”.

Mariam Camara

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