El Hadj Lassana Sidi Mouleïkafou (promoteur de l’Association pour la promotion des pharmacopées du Mali (Apropham) “Dagaba”) est un tradithérapeute agréé qui fait la fierté du Mali dans le gotha des tradithérapeutes mondiaux. La renommée de ses pharmacopées est citée en exemple partout en Afrique et dans le monde.
Pour la production, le conditionnement et la vente de produits pharmaceutiques traditionnels à base de plantes, El Hadj Lassana Sidi Mouleïkafou a investi des millions de francs Cfa dans l’achat des appareils modernes de production, de dosage, d’emballage. Avant, aux dires d’El Hadj Mouleïkafou, les médicaments traditionnels n’étaient ni dosés ni protégés. Ce qui provoquait beaucoup de désagréments chez les patients. Mais aujourd’hui, a-t-il assuré, grâce aux équipements ultramodernes, la pharmacopée “Dagaba” produit des médicaments à base de plantes dans des conditions sécurisées, sous formes de comprimés, sirops, gélules (capsules), tisanes à infuser. “Nos produits sont dosés, emballés et vendus aux malades après consultation. Nous ne pouvons même pas dire que nos médicaments sont des médicaments traditionnels parce qu’ils sont comme les médicaments modernes”, a-t-il signalé.
Les malades soignés et guéris par la pharmacopée “Dagaba” sont nombreux à citer en exemple El Hadj Lassana Sidi Mouleïkafou comme étant un des meilleurs tradithérapeutes du Mali, d’Afrique et du monde. “Ma satisfaction est très grande. Grâce à El Hadj Lassana Sidi Mouleïkafou de “Dagaba”, je suis guéri de l’hépatite qui me rongeait. J’ai connu El Hadj Lassana Sidi Mouleïkafou à travers un autre malade qui a été soigné dans la même pharmacopée “Dagaba”. Vraiment, je manque de mots pour qualifier El Hadj Lassana Sidi Mouleïkafou et sa pharmacopée qui accomplissent des miracles. Sans les médicaments de “Dagaba”, j’allais sûrement mourir d’hépatite. La pharmacopée Dagaba” est un exemple de réussite dans la médecine traditionnelle. Et elle doit être encouragée et accompagnée par les autorités maliennes”, nous confie un ancien malade qui a suivi des traitements à “Dagaba”.
Mais, comme le dit l’adage, “Nul n’est prophète chez soi”. Cette renommée d’El Hadj Lassana Sidi Mouleïkafou et celle de sa pharmacopée “Dagaba” sont mal perçues. La pharmacopée Dagaba est même jalousée par certains, croupis dans une faîtière et qui ne cessent de le vilipender gratuitement à cause du soulagement qu’il ne cesse d’apporter aux nombreux malades venant du Mali et d’ailleurs.
Et pourtant, ces “tradithérapeutes” qui se plaignent, ne font rien pour améliorer les médicaments traditionnels qu’ils vendent aux malades dans les marchés, dans des conditions déplorables. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la santé de leurs clients qui ne sont pas à l’abri d’intoxication ou de la mort.
Pourquoi tant de méchanceté à l’encontre d’El Hadj Lassana Sidi Mouleïkafou dont le tort est d’avoir modernisé la pharmacopée pour le bonheur des malades ? Seuls ses détracteurs (qui sont au niveau d’une prétendue fédération) peuvent répondre à cette question. Ce qui est sûr, dit El Hadj Lassana Sidi Mouleïkafou “Personne ne peut empêcher le soleil de briller”. Au lieu d’agir en rassembleur des tradithérapeutes, les détracteurs d’El Hadj Lassana Sidi Mouleïkafou agissent pour saper ses efforts de valorisation de la médecine traditionnelle. Ce qui, hélas, est regrettable.
Siaka DOUMBIA