Master en santé publique

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Dans un monde de mondialisation et de globalisation, la formation des compétences dans les différents domaines de la vie devient une exigence pour tous les pays qui ne veulent pas rater le train du progrès. Le Département d’études et de recherche (DER) de santé publique de la Faculté de médecine, d’odontostomatologie (FMOS) en est si bien convaincu, qu’il a initié le master de santé publique. La première promotion de ce programme de formation en santé publique est sortie le week-end dernier.

 

La cérémonie a enregistré a participation le ministres de la Santé, Soumana Makadji, représentant le Premier ministre et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Messa Ould Mohamed Lady. Y étaient aussi le parrain de la promotion, le Pr Mamadou Souncalo Traoré, le doyen de la FMOS, le Pr Ibrahima Maïga, les responsables du DER de santé publique, le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Ibrahima Socé-Fall, le représentant de l’université John Hopkins et bien d’autres invités de marque.

 

La première promotion du master en santé publique, forte de 23 jeunes médecins a été baptisée du nom d’un illustre spécialiste du domaine, le prestigieux « prof » de santé publique, Mamadou Souncalo Traoré. L’homme est un modèle, une inspiration pour la jeune garde de médecins (toutes spécialités confondues). Cet esprit cartésien passe pour une brillante intelligence, crée et exploite des opportunités pour son pays. L’homme est convaincu que notre pays a un immense potentiel et travaille à valoriser les ressources humaines dans le secteur de la santé, notamment de la santé publique.  A cet effet, il met toujours son expertise au service des autres, c’est-à-dire de ses collègues et des apprenants dans notre pays, dans d’autres pays du continent africain voire ailleurs.

 

Le master de santé  publique offre une opportunité de formation de nos médecins sur place, notamment dans le domaine de la santé publique. Les médecins continuent de se bousculent aux portillons de la santé publique du fait qu’elle permet aux médecins de mieux cerner les programmes de santé dans leur globalité, en matière de gestion et de mieux apprécier les actions à mener pour une mise en œuvre efficace et efficiente des programmes de santé.

 

La sortie de la première promotion en master publique s’est déroulée en deux temps. Il y a eu la conférence inaugurale  avec des experts. A ce niveau, le représentant résident de l’OMS a su conjuguer pédagogie, densité et rigueur scientifiques pour apporter de l’eau à la bouche de l’assistance.

 

Quelque temps après, il y a eu la cérémonie proprement dite de sortie de promotion avec des interventions bien calibrées. Le Pr Seydou Doumbia, chef du DER de santé publique a expliqué que le master en santé publique repose sur quatre semestres d’unités d’enseignement. Il est décomposé en master 1, le tronc commun et en master 2 avec les options d’épidémiologie et de santé communautaire.

 

Pour le parrain de la promotion, il n’y a pas lieu de faire une chasse à la gloire. Le mérite revient à toute l’équipe du DER de santé publique de la FMOS, même s’il a été simplement un catalyseur déterminant dans la mise en place de ce programme de master. « Nous avons cru ensemble que c’était possible avec la même ambition de créer un centre d’excellence dans notre pays».
Pour ses filleuls, le Pr Mamadou Souncalo est un exemple qu’ils entendent suivre. Ils ont témoigné ainsi de leur reconnaissance au brillant scientifique qui a œuvré pour la mise en place de ce master en santé publique. Mais il a fallu aussi l’accompagnement de ses collègues du DER de santé publique pour que le projet prenne corps.

 

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a rappelé  l’intérêt que son département porte à la formation continue des  ressources humaines dans notre pays. Le ministre de la Santé a fait chorus. Pour lui, il faut que les désormais médecins de santé publique se mettent au service des programmes de santé, donc de leur pays.

 

Le parrain a promis de donner à chacun de ses filleuls, la 19è édition d’un ouvrage de référence sur la santé publique. Ce choix est inspiré par le fait que le parrain avait lui-même reçu de son mentor (un brillant prof anglais de santé publique), la 14è édition de cet ouvrage après sa thèse de santé publique soutenue en 1986.

 

Sinaly

 

 

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