Les photos prises par certains médecins montrent une détérioration, au cours de la période récente, des conditions de vie dans des localités du centre du Mali (Ségou Mopti) et le Nord, avec une augmentation surprenante de la malnutrition chez les enfants et une incapacité totale des autorités de sécurité alimentaire à gérer la situation fragile de milliers de familles.
Selon les informations en provenance de l’intérieur du pays, la situation risque de se dégrader avec la propagation des maladies et le déclin du pouvoir d’achat de la population, conséquence de la chute des prix au niveau des marchés de bétail.
Face à cette situation, ne se dessine à l’horizon aucune intervention du Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) qui reste paralysée depuis quelques années par la mentalité primitive de certains de ses dirigeants. Les cellules, qui ont été créées pour intervenir dans les zones fragiles et aider les indigents, les agriculteurs et les familles pauvres, se sont transformées en un grand magasin visant à développer le pouvoir d’achat de certains grands fournisseurs au détriment de l’intervention au profit des populations dans les zones défavorisées.
Les vivres destinés à être distribués gratuitement à la population (riz et dattes) sont vendus sur le marché en grande quantité pour que leur valeur serve à alimenter d’autres projets qui ne correspondent pas à la réalité sociale complexe au Mali.
Depuis sa nomination, le commissaire à la sécurité alimentaire Oumar Ibrahim Touré n’a pas visité la région du centre du pays. Elle a effectué une tournée fructueuse dans le Nord, sa région natale et se contente de suivre la situation du pays depuis son bureau feutré.
A. Diallo
Pendant que des gens meurent de malnutrition ou de logements insalubres qui s’écroulent sur eux,
la classe moyenne hexagonale, préfèrent manifester pour les prix du carburants qu’ils gaspillent pour aller fréquement en wee-end ou en vacances à la mer ou au ski!
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