Pour faire face à des défis sanitaires, World Vision/Mali entend investir un budget annuel moyen de plus de 900 millions de FCFA dans le domaine de la Santé/Nutrition, a affirmé jeudi son directeur national, Chance Briggs lors du lancement officiel de la campagne de plaidoyer “Santé, les Enfants d’Abord”.
Le directeur national de World Vision/Mali a précisé que sur ce budget annuel moyen, 150 millions de FCFA seront investis dans le cadre de la présente campagne de plaidoyer qui couvre la période 2012-2014.
M. Briggs a “appelé le gouvernement du Mali à assurer un financement accru et prévisible ainsi qu’un nombre suffisant de professionnels de la santé formés pour améliorer la santé maternelle, néonatale et infantile” et “à améliorer la prévention des infections évitables et de la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans”
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Quant à la présidente de la commission de la santé de l’Assemblée nationale malienne, Mme Touré Safiatou Traoré, présente à ce lancement, elle a estimé : “Le gouvernement malien se doit de renforcer davantage le secteur de la santé par des ressources financières et humaines suffisantes en allouant au moins 15% à la santé dans le budget d’Etat conformément aux engagements d’Abuja”.
S’adressant aux partenaires techniques et financiers du Mali, Mme Traoré leur a “lancé un vibrant appel afin qu’ils investissent davantage dans les programmes de santé surtout en cette période de crise multi-dimensionnelle que notre pays traverse”.
Par ailleurs, des enfants, présents à ce lancement, ont, dans un mémorandum, demandé “la hausse du budget alloué au secteur de la santé conformément aux engagements d’Abuja, afin de mettre pleinement en oeuvre les réformes prévues”.
Le secrétaire général du ministère malien de la Santé, Pr. Adama Diawara, a pour sa part indiqué : “Au Mali, la santé de la mère et de l’enfant a connu un engagement politique au plus haut niveau”.
Cela “se traduit par l’adoption de la gratuité des soins dans la lutte contre le paludisme pour les enfants de moins de cinq ans, la gratuité de la césarienne, l’adoption de la politique de la santé de la reproduction, et celle de la nutrition entre autres”, a précisé M. Diawara.
French.news.cn 2013-05-17 21:20:39