Dans le cadre de la clôture et la présentation des résultats du projet Koica sur le « Renforcement du système national de la surveillance de la résistance aux antimicrobiennes au Mali (RAM) », le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Mali a organisé un atelier, le lundi 28 novembre, à Bamako. C’était sous l’égide de Etienne Coulibaly, représentant du ministre de la Santé et du Développement.
Financé par l’agence coréenne de développement Koica pour une durée de cinq (2018-2022), le projet de « Renforcement du système national de la surveillance de la résistance aux antimicrobiennes au Mali (RAM) », vise à enrichir les connaissances sur la résistance antimicrobiennes en contribuant activement au système mondial de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (Glass). Il s’agit d’une surveillance basée sur le patient conformément aux recommandations de Glass.
Ce projet, qui a démarré en 2018, atteste, une fois encore, des excellentes relations de coopération entre le Mali et la Corée ainsi qu’entre l’OMS et Koica, a rappelé le représentant du bureau de l’OMS au Mali. Dr Christian Itama Mayikuli a indiqué que la résistance antimicrobienne demeure un problème de santé publique dans tous les pays y compris le Mali. « C’est une préoccupation mondiale qui menace l’efficacité des traitements utilisés jusqu’alors contre les infections », a-t-il expliqué.
Plusieurs acquis ont été enregistrés au cours de la mise en œuvre du Projet KOICA au Mali à savoir : la contribution du pays à la lutte mondiale contre la résistance aux antimicrobiens en transmettant chaque année les données de surveillance de la RAM dans le système mondial de surveillance dénommé en abréviation le système GLASS ; – La mise en place d’un système de gestion des données sur la résistance aux antimicrobiens dans chaque site.
Les performances novatrices du système de laboratoire national
A ceux-ci s’ajoutent : la mise en place d’un programme d’assurance qualité permettant d’améliorer la qualité des résultats fournis par les sites et sur la base desquels sont prises des décisions au niveau local, national, régional et des arguments pour les interventions et les plaidoyers ; le renforcement des compétences du personnel en anti-biologie et antibiothérapie en Afrique Sub-saharienne de Bobo Dioulasso (Burkina Faso), 12 ont déjà reçu leur formation et deux sont en cours de formation.
Le représentant de Koica a félicité tous les acteurs pour le succès du projet au Mali. « C’est un grand honneur de participer à un partenariat dans le secteur de la santé au Mali à travers ce projet », a rappelé Dongrib Kim. L’appui du projet Koica constitue un meilleur catalyseur de synergie pour optimiser les performances novatrices du système de laboratoire national, a assuré le représentant du ministre de la Santé et du Développement social.
Selon Etienne Coulibaly, le projet Koica a permis d’élaborer la stratégie nationale de surveillance de la résistance aux antimicrobiennes au Mali. Il a aussi permis de former les ressources humaines dans les sites que sont : le CHU du Point G, l’hôpital le Luxembourg, les hôpitaux régionaux de Sikasso et de Ségou et le CSREF de Koutiala.
A noter que le présent atelier d’une journée à réuni l’ensemble des parties prenantes au projet.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net