Dans le cadre du « Projet Accélérer les progrès vers la Couverture Sanitaire Universelle » (PACSU), le ministre de la Santé et du Développement social, Diéminatou Sangaré, s’est rendue, le mardi 11 avril, au Centre de Santé Communautaire (CsCom) de Kati Koko II. Objectif : apprécier les réalisations faites dans les formations sanitaires à travers le financement basé sur les résultats.
A un an de la clôture du « Projet Accélérer les progrès vers la Couverture Sanitaire Universelle » (PACSU), il parait opportun d’organiser une visite de terrain des autorités et des partenaires afin d’apprécier les résultats importants obtenus au niveau des formations sanitaires et constituer un outil de plaidoyer pour les prochaines phases. Le PACSU a pour objectif d’améliorer l’utilisation et la qualité des services de santé et de nutrition liés à la reproduction, aux mères, aux nouveau-nés, aux enfants et aux adolescents, en particulier parmi les ménages les plus pauvres, dans les zones ciblées.
La visite du Centre de Santé Communautaire (CsCom) de Kati Koko II a permis au ministre de la Santé et du Développement social, Diéminatou Sangaré, accompagnée par l’Ambassadeurs des Pays Bas au Mali, d’apprécier les réalisations faites dans les formations sanitaires à travers le financement basé sur les résultats. « Le PACSU en général et le Financement Basé sur les Résultats (FBR) en particulier, sont une réponse au défi de l’accès équitable et de qualité aux services de santé, qui reste la préoccupation majeure des populations, en dépit des efforts consentis par le Gouvernement et ses partenaires techniques et financiers », a expliqué la cheffe du département de la Santé et du Développement social.
A l’en croire les résultats du projet sont plus que satisfaisants. « Ce que nous voyons à Kati ce matin n’est qu’un échantillon des résultats du PACSU », se félicite la ministre Sangaré. En trois ans de mise en œuvre, ce sont 1983 formations sanitaires (dont des CSCom, privé, des site ASC, maternités et des CSRéf) qui sont sous contrats de performance pour offrir des soins de qualité, y compris dans les zones d’insécurité, grâce à l’approche FBR.
En outre, souligne-t-elle, 126 cliniques et cabinets privés sont engagées dans la même dynamique de qualité dans le cadre du partenariat public-privé. « Le projet a construit 697 nouveaux bâtiments et 265 autres bâtiments ont été rénovés ou réhabilités ; tandis que 104 CsCom ont été équipés de laboratoire d’analyse ; sans compter le recrutement de 337 personnels qualifiés dont des Médecins, des sages-femmes, des infirmières obstétriciennes, des techniciens de labos etc. », a ajouté le ministre de la Santé et du Développement social.
Diéminatou Sangaré a profité de l’occasion pour remercier la Banque mondiale, les Pays Bas et le GFF pour leur soutien à la réalisation des Objectifs de Développement Durable au Mali à travers PACSU dans les régions de Koulikoro, Ségou, Mopti et Gao. A noter que la mise en œuvre de ce projet s’achève en décembre 2023.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net
Calendrier hégirien, qu’on appelle également le calendrier islamique ou musulman
l’hégire des Arabes » (hiǧrat al-ʿarab)
La fin du ramadan est marquée par la fête de l’Aïd el Fitr. La date de celle-ci est confirmée lors de la Nuit du Doute.
Cette année, le ramadan en France a débuté le 11 mars 2024. Ce mois saint de la religion musulmane incite les pratiquants à jeûner de l’aube jusqu’au crépuscule. Il s’agit là de l’un des cinq piliers de l’Islam.
Il faut d’abord noter que les dates du ramadan sont établies selon le calendrier hégirien, qu’on appelle également le calendrier islamique ou musulman.
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