Mali-Maroc-RDC face au VIH SIDA : Les retombées d’une enquête auprès des files associatives

0

Dr Mamadou Cissé, Coordinateur du Centre d’Ecoute de Soins et d’Accompagnement était face à la presse le vendredi  dernier dans les locaux de l’ARCAD SIDA sis à N’Tomikorobougou. L’objectif de ce point de presse est de faire la restitution de l’étude effectuée par  les trois pays africains à savoir Mali, Maroc, et République Démocratique du Congo. A titre de rappel  l’étude effectuée    par les trois pays précités était l’analyse  comparée des facteurs associés au partage du statut sérologique chez les personnes vivant avec le VIH issues de files actives associatives.

 

 

Dr. Mamadou Cissé, le principal conférencier, dira dans son discours liminaire  qu’il s’agit d’une étude multicentrique, transversale  auprès de 1500 personnes infectées par le VIH (300par site) recrutées dans les files actives associatives de chacun des pays impliqués. Il a ajouté que ces volontaires, hommes ou femmes âgés au moins de 18 ans, connaissant leur statut sérologique depuis plus de 6mois ont été interrogées à l’aide de questionnaires standardisés reposant sur le recueil de données qualitatives et quantitatives. Il a informé les femmes et les hommes de médias que trois personnes dont 243 femmes et 57 hommes ont pris part à l’enquête. Il a aussi précisé que dans la rubrique de prise en charge  95% des personnes ayant  pris part à l’enquête étaient traitées par les antirétroviraux. Il poursuivra avec le partage du statut sérologique après avoir défini le concept partage du statut sérologique comme le fait de dire son statut sérologique à un tiers qui peut être un proche, un partenaire sexuel, un ami ou encore un collège. Il a ajouté que 90,7%  des répondants ont partagé leur statut de façon volontaire et implicite et 9,3% ont préféré  garder le secret.  Il a estimé que cette analyse comparée apparait pertinente dans la mesure où elle permettra  d’une part de mettre en évidence des facteurs communs dans les divers contextes- pays investigués, spécifiques du contexte africain, et d’autre part elle permettra de faire émerger les spécificités notamment liées aux différents contextes culturels.

 

 

Il  convient de rappeler que  cette étude consiste à réaliser une analyse comparée  des facteurs associés au partage du statut sérologique chez les personnes  vivant avec  le VIH.

Bally Salif 

Commentaires via Facebook :