Mali : l’OMS outille 200 agents de santé de l’hôpital Gabriel Touré sur la gestion des déchets biomédicaux

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Dans le cadre de l’amélioration de l’environnement de soins, un atelier de formation de quatre jours du personnel du Centre hospitalier Universitaire (CHU) sur la gestion de déchets biomédicaux visant l’amélioration de l’environnement du travail s’est ouvert le mardi 06 septembre dans la salle gynécologie dudit hôpital. C’était sous l’égide de son directeur général, le Dr Abdoulaye Sanogo.

Organisé par la Représentation de l’Organisation mondiale de la santé au Mali, le présent atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités de prévention et de contrôle des infections et vise en premier lieu à réduire les risques sanitaires et environnementaux liés à la gestion des déchets biomédicaux. L’objectif général de l’atelier est de renforcer les compétences du personnel de l’hôpital Gabriel Touré sur la gestion des déchets de soins dans le cadre de l’amélioration de l’environnement de soins.

Premier grand hôpital du Mali par rapport à sa localisation et à son rôle dans le système de santé sanitaire, le CHU Gabriel Touré est confronté à un problème de gestion des déchets médicaux. Pourtant souligne, le Pr Abdoul Aziz Diakité, président de la commission médicale d’établissement du CHU Gabriel Touré, l’évacuation des déchets biomédicaux est un maillon essentiel dans la réussite de la salubrité d’un hôpital.

Les structures de santé génèrent plusieurs types de déchets entre autres. Il s’agit des déchets tranchants/piquants, déchets infectieux, déchets anatomiques, déchets chimiques et pharmaceutiques, déchets assimilables aux ordures ménagères.  Selon un cadre de la Représentation de l’OMS au Mali, ces déchets présentent plusieurs risques.

Parmi lesquels on peut citer : Un risque physique avec les déchets coupants et tranchants ; Un risque infectieux avec les micro-organismes pathogènes du fait que ces déchets peuvent contenir des agents pathogènes ou leurs toxines ; Un risque d’intoxications diverses aiguës ou à long terme avec des agents chimiques tels les produits chimiques de différentes natures comme les produits pharmaceutiques périmés et les métaux lourds.

Limiter les risques de contamination

La pandémie de la Covid 19 donne une nouvelle dimension au problème en raison des risques accrus de contamination, selon Sory Ibrahima Bouaré. « Ces risques peuvent toucher également l’environnement à travers la pollution de l’air, l’eau et le sol », a-t-il poursuivi. Ce qui dénote de la nuisance des déchets biomédicaux.

Pour le Représentant de l’OMS au Mali, il est important de rappeler que l’hygiène et la salubrité dans les établissements de santé doivent être une préoccupation majeure et constante. Pour cela, l’élimination des déchets biomédicaux qui est l’une des composantes de la prévention et le contrôle des infections doit être conduite avec des précautions particulières afin de limiter les risques de contamination.

Le directeur général du CH Gabriel Touré a affirmé que les efforts d’amélioration du plateau technique ne sont pas toujours faits accompagnés en général de dispositif de sécurisation des soins et l’environnement de soins à savoir la prévention et le contrôle des infections et la gestion des déchets issus des activités de soins.  Selon le Dr Abdoulaye Sanogo, cet atelier a été initié pour assurer la gestion des déchets biomédicaux. Il a exhorté les participants à plus d’assiduité et d’engagement.

Il faut noter que l’atelier de formation va durer quatre jours et concerne les médecins, les infirmiers et d’autres agents de santé.

Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net

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3 COMMENTAIRES

  1. Les agents de santé sont pour les centres de santé primaires dans les villages, les communes pour s’occuper de la population a la base chez elle et pas dans des hôpitaux des villes ou nous savons que les agents de santé sont devenus tous des indecents arnaqueurs et raquetteurs de nos pauvres malades!!!

  2. Sans sanctions a la clé les règles ne seront pas respectés

    Il faut des caméra de surveillance et que les images soient exploités et que les coupables soie avertis soit mis à pied soiit blâme puis exclus

    • C’est un projet de creation d’emploi mais pas pour réduire les déchets biomédicaux et/ou prévenir les contaminations intra-hospitalières, il y a d’autres methodes plus efficaces pour faire ce travail mais pas la grande main d’ouvre comme prescrite ici, de grace regardons comment Cuba ou l’Inde font ce travail!!!

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