Au Mali, le secrétaire Exécutif du Haut Conseil National de Lutte Contre le Sida constate avec regret un relâchement des plus hautes autorités dans la prévention du VIH. Il cite par exemple un rapport en date de 2022 de l’ONUSIDA qui fait état de 100 nouvelles infections et 88 décès par semaine.
Alors que l’éradication le VIH/sida dans le monde d’ici 2030 est un défi de l’organisation mondiale de la santé, l’on enregistre encore au Mali 100 nouvelles cas d’infections et 88 décès par semaine. Ces chiffres fournis par un rapport de l’organisation des Nations-Unies pour le SIDA inquiètent le Haut conseil national de lutte contre le sida. Son secrétaire exécutif, Dr Ichaka Moumine déplore un relâchement des mesures préventives. De quoi contribuer, selon lui, à une nouvelle augmentation du nombre de personnes infectées par le VIH et au décès. Ce relâchement pourrait s’expliquer par le sous financement de la lutte contre le sida au Mali.
Le Haut Conseil National de Lutte contre le Sida note un impact négatif sur les engagements et des partenaires à cause de la situation socio-politique et économique du pays. Bien qu’il admette que les dépenses liées au VIH ont augmenté de 22,9 milliards FCFA en 2022 comparativement au 21 milliards de 2021, le HCNLS estime que les financements sont loin de satisfaire les planifications qui s’élèvent à 27,3 milliards FCFA. Sur le fonds mobilisés en 2022, l’Etat malien a seulement contribué à hauteur de 2,2 milliards FCFA soit 11% contre 99% du reste du fonds en provenance de l’extérieur.
Malgré ces difficultés, le secrétaire exécutif, Dr Ichiaka Moumine Koné, reste déterminé à atteindre l’objectif de « zéro décès dû au VIH et zéro nouvelle transmission en 2030 ». Pour ce faire, il a organisé la semaine dernière un atelier de formation en l’intention de 60 journalistes dans le but qu’ils contribuent d’avantage à informer l’opinion sur la gravité et la menace que représente le VIH. « Vous devriez pouvoir stimuler le changement des mentalités indispensable à la réussite des missions qui nous sont assignées par les plus Hautes Autorités du Mali », a déclaré le Secrétaire exécutif du HCNLS. Il souhaite également que les bénéficiaires de cette formation se liguent avec les associations de droits de l’homme contre la non-stigmatisation et la non-discrimination envers les personnes vivant avec le VIH.
Il faut rappeler qu’en 2022, le Mali comptait 107175 personnes infectées par le VIH/SIDA. Le district de Bamako venait en tête du peloton avec 28 441 personnes séropositives. Les populations clés et vulnérables touchées par le VIH sont : les professionnelles du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, les consommateurs de la drogue par injection, les populations carcérales et les personnes handicapés. Le Haut conseil national de lutte contre le SIDA a créé 2003 sites de prise en charge qui donnent gratuitement les médicaments aux patients.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Chiffres faux, en 2022 le nombre total de nouvelles infections etaient de 6200 selon l’ ONUSIDA et dans l’année nous avons 52 semaines donc il a eu plus de 100 nouvelles infections par semaine (119), idem pour le nombre de décès lies au SIDA qui sont de 5000 selon la meme source (96), reprenez les calculs s’il vous plait ou retournez a la maternelle! La lutte contre le SIDA dans un pays comme le Mali ne va pas faire de success tant que les mœurs et cultures ne changent pas et surtout la ‘prostitution opportuniste’ ne se réduit pas.
Comments are closed.