Maladies tropicales négligées : le défi de mettre fin à la négligence par rapport au VIH et au paludisme

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Elles sont handicapantes. Pourtant, on entend peu parler d’elles par rapport au VIH et au paludisme. Pour la première fois, le Mali célèbre, ce jeudi 3 février, la Journée mondiale de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN). Une première édition qui a lieu, au CICB, sous le thème : « Atteindre l’équité en santé pour mettre fin à la négligence des maladies liées à la pauvreté ».

 Groupe de maladies parasitaires et infectieuses qui bénéficient de peu d’assistance pour leur élimination, les maladies tropicales négligées sont principalement répandues dans les régions à climats tropicaux et subtropicaux, touchant surtout les pays les plus pauvres.  Il en existe trois groupes, a indiqué Dr Massitan Dembélé, Coordinatrice des MTN. C’était à la conférence de presse des coordinateurs des programmes de lutte contre ces maladies, ce mercredi, au Centre national d’information, d’éducation et de communication pour la santé (CNIECS).

D’abord, a expliqué Dr Massitan Dembélé, il y a les « MTN évitables » par la chimiothérapie préventive (CTP). Ce sont :  le trachome, la filariose lymphatique, les bilharzioses, les vers intestinaux, l’onchocercose. Ensuite, il y a les MTN dont la stratégie est basée sur l’identification et la prise en charge des cas (PCC) : la trypanosomiase humaine africaine, la dracunculose ou ver de Guinée, la lèpre. Enfin, a informé Dr Dembélé, il y a les MTN dont les prévalences ne sont pas encore connues au Mali : l’ulcère de Buruli, la leishmaniose, le pian. Il en est de même pour la rage, la dengue et les envenimations.

Des acquis…

Depuis 2007, le Mali a lancé des enquêtes de prévalence, ainsi que des programmes de lutte contre les MTN. Ces programmes ont donné aujourd’hui des résultats salutaires. Pour la filariose lymphatique, le traitement de masse a été arrêté dans les 75 districts sanitaires. Le dossier d’élimination est en cours d’élaboration. Pour le trachome, le traitement de masse a été aussi arrêté dans l’ensemble des districts sanitaires endémiques.

Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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