Maladie à virus Ebola : Des raisons qui obligent IBK à fermer la frontière guinéenne

1

Ebola : Pas de contamination dans la famille hôte à BamakoAu Moment où le virus Ebola continue sa marche meurtrière dans notre pays, le Président de la république Ibrahim Boubacar Keita persiste et signe : on ne fermera pas notre frontière avec la Guinée. Or, c’est un secret de polichinelle : les cas confirmés de la maladie sont venus de ce pays voisin. Pire, les deux cas importés ont eu leur chaîne de contamination que les autorités s’évertuent à casser : le weekend, un autre cas a été confirmé à Bamako.

Et puis, il ne faut pas être mathématicien pour comprendre que si un cas importé fait 5 morts et 1 malade, un deuxième cas importé pourrait transmettre la maladie à près d’une bonne dizaine de nos compatriotes, sans compter le nombre de personnes en quarantaine, la psychose que cela risque de raviver. Ce sera un seuil dangereux pour un pays qui a tant souffert.

Face à cette situation, le Président de la république peut revenir sur sa décision de laisser la frontière ouverte.

D’abord, une fermeture momentanée de la frontière, comme ce qu’a réclamé Soumaila Cissé de l’opposition, permettra de doter la frontière de matériels et d’agents de santé aguerris pour empêcher d’autres cas importés. Ceci est d’autant plus important que lors de sa visite le weekend dernier à Kourémalé, le Premier ministre, Moussa Mara, a souligné la faiblesse des mesures de contrôle et de prévention de la maladie dans cette localité côté guinéen.

Aussi, le chef de l’Etat devrait douter de l’efficacité de la lutte contre Ebola en Guinée. En effet, si ce n’est pas la frontière qui est une passoire sans contrôle, c’est des brigands qui se saisissent d’un échantillon de sang contaminé au virus Ebola dans une glacière après le braquage d’un véhicule de transport en commun. C’est arrivé ce weekend.

Dans la même logique, le Président IBK ne doit pas prendre ses déclarations comme des paroles d’Evangile. Il doit accepter de voir la réalité en face, de revenir à la dimension du peuple, de prendre en compte les aspirations d’une partie du peuple qui l’a élu et de l’opposition qui est sensée lui dire la vérité en toute circonstance.

Ce n’est pas parce qu’on a dit quelque chose qu’on ne peut pas la reprendre quand la donne chance sur le terrain en menaçant la sécurité de tout un peuple. Comme à l’heure actuelle où Ebola menace notre pays et où aucune décision, ni aucun sacrifice n’est de trop pour sauver nos compatriotes.

A.D

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Le mali doit fermer imediatement ces frontiére avec la guinnéé ; on ne joue pas avec cette maladie qui est capable de decimer l humanité ; ya des cas d ebola au mali se serais de trop d accepter encore des guinneén malade rentrer dans le pays pour propager la maladie ;j espere q apres sa le mali prendra sa decision de fermer ces frontiere a fin de maitriser cette maladie que je trouve extrenement horrible

Comments are closed.