Maladie à virus Ebola : Margaret Chan, Michel Sidibé et Jean-François Delfraissy rencontrent la société civile et les leaders religieux

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Michel-Sidibe1A l’instar du VIH / SIDA, une nouvelle maladie, dénommée Fièvre à virus Ebola est en pandémie actuellement en Afrique, particulièrement en Afrique de l’Ouest. Très meurtrière, cette maladie a mis à pied d’œuvre l’ensemble de la communauté Internationale dans la recherche de solutions de prévention et de traitement.

Suite à cette pandémie en Afrique de l’Ouest, le Directeur Exécutif d’Onusida, Michel Sidibé, la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan, et le Coordinateur Ebola France International, Jean-François Delfraissy, ont lancé un appel solennel à la société civile et aux leaders religieux du Mali, dans le but de les écouter sur la maladie à virus Ebola, afin de leur apporter des appuis pour lutter contre cette maladie.

Dans sa déclaration liminaire, Michel Sidibé a d’abord lié l’obligation de lutter contre Ebola au changement de comportement. Selon lui, ce combat ne saurait être gagné sans l’engagement d’un  leadership religieux, traditionnel et familial décentralisé.  Même avec ces différents leaderships, il faut aussi la coordination des efforts et de la communication, qui doit etre le credo de tous, a-t-il expliqué.

Selon Mme Margaret CHAN, la complexité de la maladie à virus Ebola n’étant plus à démontrer, la société civile et les leaders religieux doivent jouer beaucoup mieux leur partition dans la lutte. «Il n’est pas question de fermer les frontières, il faut seulement prendre des précautions», a-t-elle déclaré.

Pour Jean-François Delfraissy, Ebola est une maladie qui n’est pas aisément maitrisable, et qui peut avoir un taux de mortalité de 50%. Elle a été découverte il y a 30 ans, a-t-il dit. Il ajoutera qu’Ebola était préalablement reconnu comme étant une maladie de l’Afrique Centrale, qui s’est progressivement avancée en Afrique de l’Ouest, du fait peut être de la déforestation.

Il dira en outre: «nous n’avons pas encore de médicaments et de vaccins contre Ebola à l’heure actuelle, mais des candidats médicaments et des candidats vaccins». Vers la fin de décembre prochain, les premiers dons de médicaments seront  faits, et, pour cela, le Mali se place première ligne.

A la question de savoir si le virus ne s’était pas échappé d’un laboratoire, Jean-François Delfraissy dira que non, même si des échantillons pour la recherche se trouvent dans de nombreux laboratoires. Il conclura en affirmant que la réponse à cette maladie n’était pas seulement médicale, mais aussi sociétale.

Adama Bamba

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