Accompagné du Coordinateur du Centre des opérations d’urgence, non moins Conseiller spécial du président de la République dans la lutte contre la maladie à virus Ebola, Pr. Samba Sow ; du représentant de l’OMS au Mali et non moins représentant du Secrétaire général des Nations-Unies dans la même lutte, Ibrahim Socé Fall, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné a annoncé au cours d’un point de presse qu’il a animé vendredi dernier dans son département la guérison d’un malade d’Ebola.
Admis au centre de traitement d’Ebola le 20 novembre 2014 après avoir manifesté le premier symptôme le 19 du même mois, le malade guéri d’Ebola présentait le type de symptômes qui se caractérisaient par la fièvre, la fatigue, la nausée, le vomissement, une douleur articulaire, l’anorexie. Après un premier prélèvement le 21 novembre 2014 qui s’est révélé positif, le malade guéri d’Ebola a été contrôlé pour une seconde fois négatif le 25 novembre, puis une troisième fois négatif le 27 novembre.
Selon le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné, qui a annoncé la bonne nouvelle, la maladie est guérissable si elle est prise en charge très tôt. Le ministre Koné a aussi souligné que le dispositif de contrôle à la frontière avec la Guinée a été renforcé.
Appuyant le ministre dans ses propos, le représentant de l’OMS au Mali, Ibrahim Socé Fall, a déclaré que le Mali a gagné une bataille, mais le combat continue.
Fombus
LUTTE CONTRE EBOLA
Des journalistes outillés
Dans le cadre de la lutte contre la maladie à virus Ebola, «Alliance des journalistes contre Ebola», en collaboration avec Save the Children, a organisé samedi dernier à la Maison de la presse une journée de formation et d’information des journalistes afin qu’ils jouent pleinement leur rôle d’informateurs et de sensibilisateurs.
Face au risque de contamination de la maladie à virus Ebola, les journalistes ont un rôle important dans la sensibilisation et l’éducation des populations. D’où le sens de cette journée d’orientation et de sensibilisation d’une cinquantaine de journalistes sur la maladie à virus Ebola. Il s’agissait pour l’Alliance et son partenaire de former et sensibiliser les journalistes sur les menaces du virus Ebola ; de les amener à s’impliquer davantage dans la lutte contre Ebola ; de donner plus d’informations aux journalistes sur la maladie ; de mieux outiller les journalistes pour une diffusion de l’information sur Ebola.
Consciente du rôle important des journalistes, la présidente de «Alliance des journalistes contre Ebola», notre consœur Ramata Tembély de «L’Indépendant» a fait savoir que la lutte contre Ebola impose aux hommes de médias de se comporter en communicateurs et en professionnels éclairés et impliqués. «Ce qui ne peut être possible que si les journalistes sont bien formés» a-t-elle ajouté.
Selon Ramata Tembély, le changement de comportement obligatoire, la diffusion et la promotion des bonnes pratiques en matière d’hygiène ne seront compris de nos compatriotes que si les professionnels des médias sont capables de leur expliquer simplement, sans schématiser, pourquoi il leur est demandé en cette période critique et cruciale d’être prudents et de surseoir à certains rituels sociaux ou religieux.
Le directeur de l’ONG Save the Children international au Mali et en Guinée, Raphaël Sindaye, a, pour sa part, souligné que l’information et la sensibilisation des hommes de médias est la clé de voûte de la lutte contre Ebola.
Félicitant l’Alliance pour son initiative, le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Oumar Ag Mohamadoun, a noté que le rôle d’informateurs et de sensibilisateurs exige que les journalistes soient bien formés. Ce, avant de procéder au lancement officiel de l’Alliance.
Pour l’occasion, les journalistes ont eu droit à deux présentations sur la maladie à virus Ebola. La première présentation a été faite par Pr. Daouda K. Minta, agrégé de maladies infectieuses et tropicales et la seconde par le Directeur général adjoint du CNAM-CVD Mali, Dr. Abdoulaye Néné Coulibaly.
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