Lutte contre le VIH/SIDA : Des parlementaires maliens mis à niveau

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S’informer pour mieux informer les populations, c’est l’objectif des membres du Réseau des parlementaires maliens pour la population et le développement (REMAPOD).

 

 

Ils viennent de tenir une journée d’échanges, le 9 septembre dernier à l’Assemblée nationale, sous la présidence du 3ème Vice-président de l’Hémicycle, l’Honorable Amadou Cissé, en présence du Président du REMAPOD, l’Honorable Boubacar Djanguina Sissoko et du Secrétaire exécutif du Haut national de lutte contre le SIDA, Malick Sène.

Le taux prévalence du VIH/SIDA régresse d’année en année dans notre pays. A titre illustratif, selon l’Enquête démographique et santé V (EDSM V), il est passé de 1,7% à 1,1% entre 1987 et 2013.

En initiant cette journée, les députés membres du REMAPOD voulaient connaître la situation 2014 de ce fléau au Mali. Selon le Président du Réseau, le Parlement a joué son rôle dans la lutte contre ce mal, en adoptant la loi n°06-028 du 29 juin 2006.

Cette loi est relative à la prévention, à la prise en charge et au contrôle du VIH/SIDA. Selon l’Honorable Sissoko, de 2006 à nos jours, elle a montré des insuffisances et des lacunes. C’est pourquoi il a indiqué son organisation s’apprêtait à initier sa relecture, afin la rendre conforme à la législation internationale.

Ce qui a fait dire au Secrétaire exécutif du HCNLS que l’Assemblée nationale était actrice à part entière dans la lutte contre le VIH/SIDA. D’où, selon lui, la nécessité de se rencontrer pour échanger autour de cette question. En effet, Malick Sène a révélé que, sur les presque 16 millions de Maliens, 100 000 personnes sont infectées.

L’objectif est de faire en sorte que tous les malades soient intégralement pris en charge: «nous allons gagner la lutte contre le SIDA avec l’Assemblée nationale. Sans vous, la mission est impossible. Il faut que nous travaillions ensemble pour cette lutte», a-t-il déclaré.

De son côté, Amadou Cissé a estimé que cette journée traitait d’un problème qui menace l’existence de notre pays. Car, selon lui, non seulement il s’agit d’un problème de santé, mais aussi d’un défi de développement. Il a profité de cette rencontre pour réitérer l’engagement de tout le Parlement à suivre toute proposition de relecture de la loi précitée.

Youssouf Diallo

 

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