Selon l’enquête démographique 2012-2013 au Mali, le taux de prévalence au VIH/Sida est de 1,1%, ce qui représente à peu près 100 000 personnes infectées et vivant avec cette maladie. Il y a aussi des disparités d’une région à une autre du Mali entre les femmes et les hommes. Alors que la prévalence est estimée à 0,8% chez les hommes, elle est de 1,3% chez les femmes.
Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a organisé du 31 mai au 1er juin 2016 le forum national jeunesse VIH/SIDA au CICB. La rencontre était placée sous le thème : «le leadership jeune face au VIH». La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de Dr. Marie Madeleine Togo, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Malick Sène, président du Haut conseil national de lutte contre le SIDA, et Mohamed Salia Touré, président du Conseil national de la jeunesse du Mali.
Placé sous le parrainage de Mme Keïta Aminata Maïga, Première Dame du Mali, ce forum de deux jours vise à informer davantage les jeunes sur le SIDA. La rencontre a permis aux jeunes d’échanger sur les mesures idoines à adopter pour l’atteinte de l’objectif zéro SIDA fixé par le président IBK d’ici à 2030.
Le ministre de la Santé a rappelé l’engagement farouche du Mali à vaincre ce fléau, un engagement qui date du 1er décembre 1988, date de la première Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA qui avait comme thème «Un monde unis contre le SIDA».
Selon Mme le ministre, la prévalence nationale, selon l’enquête démographique 2012-2013 au Mali, est de 1,1%, ce qui représente à peu près 100 000 personnes infectées et vivant avec cette maladie. La même enquête note aussi des disparités d’une région à une autre du Mali entre les femmes et les hommes. La prévalence est de 0,8% chez les hommes et de 1,3% chez les femmes. Mme le ministre a fait savoir que les adolescents et les jeunes constituent un groupe très exposé à la maladie.
À l’en croire, le Sida constitue un facteur de ralentissement du développement socio-économique. C’est pourquoi, dira-t-elle, la lutte contre cette pandémie a été placée au cœur des objectifs de développement durable, avec comme objectif d’accélérer la lutte contre la maladie à travers l’objectif 3 fois 90,90% de la population doivent connaître leur statut sérologique ; 90% des séropositifs doivent avoir accès au traitement médical, et 90% qui bénéficient de ce traitement doivent avoir des traitements de qualité pour qu’il n’y ait plus de contamination. Marie Madeleine ajoute que ces objectifs ne seront atteints que si chacun joue sa partition dans cette lutte. Car les voix de transmissions sont connues et les moyens de prévention également.
Mariatou Coulibaly, stagiaire