La Rage est une maladie infectieuse, mais surtout une zoonose majeure transmise à l’homme par la salive d’animaux domestiques ou sauvages enragés dont le chien. Selon l’organisation mondiale de la santé animale (OIE), chaque année, elle fait quelques 70 000 victimes la plupart des enfants. Au Mali, selon la directrice nationale des services vétérinaires, Mme Traoré Alimatou Koné, elle cause d’énormes pertes en vie humaines. Vu ces dégâts, une journée a été institué par l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser les populations du monde sur la maladie.
Pour la fête de la journée mondiale de la Rage 2016, le Mali, à travers le département de l’Elevage et de la pêche a jeté son dévolu à la cour de la Direction nationale des services vétérinaires (au marché Dibida) le 28 septembre 2016. C’était sous la présidence d’Youssouf Sanogo, secrétaire général du ministère de l’élevage et de la pêche. Le président de l’association nationale des services vétérinaires (ANDVM), Dr Sidiki Konaté, plusieurs invités de marques, étaient à ses côtés. A l’occasion de cette journée, l’OMS, OIE, la FAO ont appelé les pays à accentuer leurs efforts dans la lutte contre le rage en suivant trois étapes : L’éducation, la vaccination et l’élimination.
Dans le cadre de la mobilisation sociale, déclare le secrétaire général Youssouf Sanogo, le département de l’élevage a instruit à ses structures déconcentrées en charge de la santé animale, de procéder à l’organisation de séance de vaccination gratuites des chiens (plus de 10000 chiens sont prévus cette année) et de sensibilisation des populations sur la maladie sur les radios, à la télé, dans la presse écrite, à travers organisation de conférence débats sur la rage. Pour cette commémoration, ajoute Youssouf Sanogo, le Mali a bénéficié de 5000 doses de vaccins antirabiques de l’OIE, 2000 doses du laboratoire central vétérinaire de Bamako, 120 doses de l’ANDVM et d’un appui financier de l’Uemoa.
La célébration de cette journée tient du compte du concept «une seule santé», né de la prise en compte des grandes opportunités liées à la protection de la santé publique par des politiques de prévention et de contrôle des pathogènes au niveau des populations animales à l’interface homme/ animal/environnement. « Le gouvernement du Mali remercie l’Oms, Oie, la Fao, l’Uemoa, le CICR et la profession vétérinaire pour tous les appuis techniques et financiers qu’ils ne cessent de déployer pour le Mali dans le cadre de la lutte contre les zoonoses et particulièrement la rage », a conclu Youssouf Sanaogo.
Hadama B. Fofana
Il faut ajouter que la rage fait partie des maladies irréversibles c’est à dire que tu ne verras jamais quelqu’un guéri de la rage: elle entraîne infailliblement la mort une fois la maladie déclenchée!C’est donc une redoutable pathologie!
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