Le Réseau des parlementaires maliens pour la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, en partenariat avec Plan Mali, a procédé, le vendredi 25 mars dernier, à un plaidoyer à l’endroit des députés et du personnel de l’Assemblée nationale sur les méfaits et les conséquences des MGF et de l’excision.
L’ouverture de la journée était présidée par la 5ème Vice-présidente de l’Assemblée nationale, Assory Aïcha Belco Maïga, entourée de la Présidente du Réseau, Fomba Fatoumata, et de la Directrice nationale de Plan Mali, Fadimata Alainchar.
Cette journée est le fruit d’un partenariat entre le Réseau des parlementaires maliens pour la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles et Plan Mali. Ce partenariat s’illustre à travers l’association du réseau à une visite d’échange d’expériences en Guinée Bissau sur les MGF et l’excision et le financement du Plan d’action du réseau, à travers un projet, pour un montant de 12 755 700 F CFA.
Dans ses mots de bienvenue, la Présidente Fatoumata Niambaly a indiqué que cette journée venait à la suite d’une série de missions effectuées par son organisation dans plusieurs zones couvertes par les activités de Plan Mali. Selon elle, l’excision est une vieille pratique, «qui a de graves conséquences médicales (infections, kystes, incontinence, contamination par le VIH), sociales, psychologiques et même économiques. Elle représente une atteinte aux droits humains, car elle est une négation du libre choix de la femme de disposer de son corps».
Citant l’Enquête démographique sanitaire 2012 – 2013, l’élue de San a relevé que 91% des femmes âgées de 15 à 45 ans au Mali ont subi la pratique des MGF. A l’en croire, malgré les efforts consentis par le Gouvernement, cette prévalence demeure inquiétante, à cause de facteurs comme le faible niveau de connaissance des acteurs de la société civile sur les droits humains en général et sur les textes relatifs aux droits des femmes et des enfants en particulier.
De son côté, la 5ème Vice-présidente de l’Assemblée nationale a souligné qu’agir contre les MGF, c’est d’abord prendre conscience de la spécificité du phénomène et le mesurer. Selon elle, cette lutte reste une préoccupation majeure pour le Mali. En témoignent, a-t-elle déclaré, les différentes conventions ratifiées par notre pays dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Elle a rappelé les multiples actions entreprises par les organisations non gouvernementales en faveur de l’abandon de la pratique de l’excision. Elle a aussi rappelé l’engagement politique du Mali contre l’excision, illustré par une série d’actions entreprises depuis 1984, avec la mise en place du Comité malien de lutte contre les pratiques traditionnelles et la création, en 2002, du Programme national de lutte contre la pratique de l’excision (PNLE).
Youssouf Diallo
JE PENSE QUE LE TEMPS DES PLAIDOYERS A PASSE. IL EST EST DESORMAIS TEMPS DE PRENDRES DES SANCTIONS CONTRE LES PARENTS ET LES EXCISEUSES POUR METTRE FIN A CES COUTUMES ET PRATIQUES MOYENNAGEUX A TRAVERS LEQUELS DES PERSONNES CUPIDES CONTINUENT DE FAIRE SOUFRIR DES INOCENTES FUTURES MERES DE FAMILLES. L'ASSEMBLEE DOIT VOTER DES LOIS PREVOYANT DES SANCTIONS EXEMPLAIRES CONTRE LES PRATIQUANTS DES MGF.
JE PENSE QUE LE TEMPS DES PLAIDOYERS A PASSE. IL EST EST DESORMAIS TEMPS DE PRENDRES DES SANCTIONS CONTRE LES PARENTS ET LES EXCISEUSES POUR METTRE FIN A CES COUTUMES ET PRATIQUES MOYENNAGEUX A TRAVERS LEQUELS DES PERSONNES CUPIDES CONTINUENT DE FAIRE SOUFRIR DES INOCENTES FUTURES MERES DE FAMILLES. L'ASSEMBLEE DOIT VOTER DES LOIS PREVOYANT DES SANCTIONS EXEMPLAIRES CONTRE LES PRATIQUANTS DES MGF.
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