Le vendredi 14 novembre dernier, la Direction Nationale de la Santé a abrité une conférence sur Ébola, pour dire ce que c’est, ses symptômes, comment elle se transmet, que faut-il faire pour se protéger contre, et une série d’informations pour les journalistes sur la gestion des rumeurs, la communication du risque et la perception du risque, afin que les uns et les autres soient mieux édifiés sur la question. Étaient présent la presse, les experts de l’OMS, de l’UNICEF, du CNIECS et tant d’autres.
La psychose semble s’installer dans nos villes à cause des mauvaises informations sur l’intrusion du virus Ebola chez nous. Le ministère de santé et ses partenaires, comme L’OMS et l’UNICEF, ont organisé une séance de partage d’informations, avec les journalistes, pour permettre aux populations d’y voir un peu plus clair au sujet de l’épidémie. Le représentant de l’OMS a introduit son discours en saluant l’initiative. « La communication joue un rôle assez important et essentiel dans la gestion de cette crise. Nous voulons informer nos sociétés par vous et vos organes de presse, et donc, pour ce faire, il faut que l’information soit de qualité. Pour la circonstance nous resterons à votre disposition pour d’éventuels éclaircissements », va-t-il dire.
Pour le représentant de l’Unicef, qui a aussi abondé dans le même sens que son prédécesseur en disant que « nous avons jugé nécessaire cette séance d’information, afin que les partenaires technique puissent être à nos dispositions. Notre lutte c’est de ne pas permettre à la maladie à fièvre hémorragique Ebola de se propager au sein de la population, et nous comptons beaucoup sur vous, hommes de médias ».
Le virus Ebola semble ne pas avoir de définition standard ou définitive, mais il reste une réalité et est très contagieux. Elle se transmet d’une personne à une autre dans la plupart des cas. Ses symptômes sont entre autres : une forte fièvre, une fatigue intense, des nausées et vomissements, diarrhées, maux de tête, manque d’appétit, douleurs musculaires ou articulaires, maux de ventres, maux de gorge, toux. Dans certains cas : des saignements des gencives et du nez, rougeur des yeux, vomissement de sang.
Sa transmission se fait par le contact direct avec le sang, les urines et les selles, les vomissures et salives, le sperme, la sueur, le lait maternel, les sécrétions vaginales des personnes infectées ; la manipulation du linge, de la literie sale ou tout objet touché par une personne infectée ; le contact direct avec le corps d’une personne décédée d’Ebola lors des rituels funéraires ; la manipulation ou la consommation des animaux sauvages malades ou morts comme les singes, les chauves-souris, chimpanzés, des fruits entamés par les animaux.
Il faut donc informer les agents de santé les plus proches devant tout cas suspect ou appeler les numéros verts : 80 00 77 77/ 80 00 89 89.
P.S : Ce que nous devons savoir, c’est que plus vous vous rendez tôt dans un centre spécialisé, plus vous aviez des chances énormes de vivre. Et ce que nous devons savoir sur le traitement, c’est que la guérison d’Ebola est possible si les services de santé sont informés dès l’apparition des premiers signes de la maladie ; le traitement est gratuit dans les centres de santé. Et retenez qu’une personne guérie ne peut pas transmettre la maladie. Nous pensons que si bon usage est fait de ces conseils, Ebola sera vaincu.
Hamady Diallo
Riposte contre la fièvre Ebola:
Le Premier ministre teste le dispositif dans la capitale
Plusieurs réunions et importantes activités de haut niveau se sont tenues hier et aujourd’hui sur la situation de la fièvre Ebola au Mali. Outre la réunion de crise du comité de gestion interministériel des épidémies jeudi, le Président de la République Ibrahim Boubacar KEÏTA a réuni autour de lui ce vendredi dans l’après-midi plusieurs hautes personnalités du Gouvernement, de la Présidence de la République et du groupe des partenaires techniques et financiers.
Après cette réunion, le Premier ministre et le ministre de la santé ont effectué une nouvelle visite de terrain afin de s’enquérir de l’état des lieux et des capacités réelles du dispositif de prévention, de détection, de diagnostic et de prise en charge.
Ainsi la délégation a été reçue au laboratoire de grande renommée Serefo spécialisé dans les essais vaccinaux, les recherches sur le paludisme et la tuberculose en collaboration notamment avec le National Institutes of Health (NIH). Selon les responsables de ce laboratoire logé à la Faculté de médecine de l’Université des sciences, des techniques et des technologies, la capacité actuelle est dix diagnostics Ebola par jour avec des tests de confirmation au Sénégal et aux Etats-Unis.
Le Premier ministre a visité l’ensemble du circuit du diagnostic qui offre des niveaux de sécurité très élevés dont le recyclage de l’air 17 fois par jour, le traitement des déchets, combinaisons à l’autoclave 120 degrés, des nettoyages aux standards internationaux, etc. A partir de ce vendredi, Serefo concentrera essentiellement ses activités sur le diagnostic Ebola.
Au niveau de l’Hôpital du Mali à Missabougou en commune VI du district, il s’agissait pour le Premier ministre de vérifier les dispositifs d’accès aux structures hospitalières et sanitaires. La délégation a pu observer trois dispositifs dont le test de température, l’hygiène des mains et le port des gants de protection la protection des mains. La structure qui s’occupe à Bamako des tests de prélèvement sur le terrain dispose aussi d’un site d’isolement temporaire avant la référence. Plusieurs spécialistes Chinois y côtoient les Maliens.
A la fin de la visite, le Premier ministre s’est dit satisfait du dispositif existant qui sera maintenue et amélioré au besoin. La prévention sera élargie dans les jours à venir sur plusieurs autres sites de porte et à l’intérieur du pays. Il s’agit en effet de contenir le mal sans pour l’instant prendre des mesures extrêmes telles la fermeture des écoles non recommandée par les spécialistes à ce stade.
Cependant le gouvernement est engagé à améliorer les conditions de travail des agents de la santé face à la situation.
Lutte contre Ébola
« Le Mali est prêt et bien équipé », rassure le responsable de CEREFO
Le responsable du laboratoire de la tuberculose et du VIH Sida (CEREFO) rassure que le Mali est prêt à faire face à la l’épidémie. Selon lui, notre pays est très bien équipé et prêt à lutter efficacement contre le virus Ébola. Lisez plutôt…
« En effet, depuis avril 2014, notre laboratoire est utilisé pour répondre à l’appui du Mali par rapport à la riposte contre la fièvre Ébola. Ce que nous faisons essentiellement est que chaque fois qu’il y a un cas suspect de cette maladie qui est avéré, la direction nationale de la santé doit avant tout informer l’équipe qui est chargée du prélèvement. Cette équipe à son tour après l’examen du malade, fait l’historique afin de savoir dans quelle circonstance il a été atteint. S’il y a des signes et symptômes il effectue le prélèvement du sang s’il s’agit d’un vivant, ou bien si c’est un cadavre bien d’autres choses. Les échantillons prélevés sont ensuite amenés ici chez nous au CEREFO
Il y a beaucoup de technique pour le test d’Ébola. Mais essentiellement, ce que nous faisons ici, c’est d’abord l’inactivation du virus. Dans ce laboratoire, le virus est inactivé (tué) par l’addition d’une substance, ensuite l’échantillon est amené dans des laboratoires à un niveau inférieur, là où maintenant on va extraire l’ARN du virus et faire la PCR. Après la PCR, nous comparons les génomes du virus aux génomes des virus antérieurs du virus Ébola, que ce soit le virus du Zaïre, le virus du Soudan ou bien le virus de la Cote d’Ivoire, ce sont là des contrôles positifs. Donc nous comparons les virus que nous extrayons des patients, cas suspects pour voir si ce sont les mêmes virus positifs»
Il dira ensuite que le Mali est prêt et bien équipé pour la lutte contre Ébola. Selon lui, plusieurs équipes existent pour la riposte contre Ébola, d’autres font l’examen du patient et le prélèvement pour ensuite leur faire parvenir l’échantillon. Ainsi, à travers leur résultat, si le patient est atteint du virus, la prise en charge se fera de manière spéciale. Il y a donc toujours une équipe clinique et une équipe de laboratoire. En guise de conclusion, il donnera l’assurance que pour ce qui les concerne, tout est fin prêt.
Il est important de signaler que le laboratoire protège le personnel et l’environnement, par ailleurs tous les personnels portent des équipements supplémentaires.
KANTAO Drissa
Le ministre de la sante a interet a passer de passer a la vitesse superieure avant que l’ecatombe ne commence.
Premierement Dr. ben Baba, vous et votre clinique est et a ete l’ennemi numero 1 du Mali. Votre clinique doit meme etre fermee et reprimendee et vous incluant vos subalternes immediats doivent etre arretes et condamnes a mort. Pourquoi je m’explique:
1- Comment des l’arrivee de ce patient vous aviez fait des analyses appropiees et meme en tant que medecin presumer que le maldade vient de la Guinee en prenant des mesures appropiees a l’avance.
2- comment ce fait il qu’un de vos clients malade d’ebola a pu etre deliberement sorti de vorte clinique sans aviser les autorites et la population toute entiere.
3- comment voua aviez autorite tout en sachant que le deces guineen etati atteint d’ebole et laisser le mort sortir de votre clinique pour allerfaire des rituels dans une mosquee a Djikoroni en contaminant d’autres personnes.
Je purrais en dire d’autres mais je me reserve a ces 3 points.
Aussi la responsabilite du gouvernement, le ministere de la sante dans ce cas ici en n’ayant agir. Honnetement je ne comprends pas vos actes, peut encore et toujours pour l’argent a mettant la vie de vos employers en jeux et de lapopulation malienne, vous meritez d’etre pendu avec vos complices.
En faisant l’analyse la faute principale vient de vous, de votre clinique, pas forcement le ministere de la sante ou le gouvernement sauf si vous etes complices entre vous memes pour sacrifier des milliers de vies humaines a cause de toutes les mer-des dont l’etat et le gouvernement essayent de s’en sortir. Donc les surfacturations et malversations vont etre oublie par le peuple avec cette autre crise d’ebola. Copmment comprendre qu’un client malade venant de la guinee avec sa famille vous n’aviez pas pris des mesures necessaires a l’avance soi disant que le patient s’etati pointe a votre clinique pour des problemes reinaux aparament? comment??? l’etat et gouvernement de mer-de, irresponsables, laxistes et insouciants comme vous et votre clinique. Vous ne meritez que la peine capitale.En plus de tous les nouveaux qui se declarent de jour en jour et cet encu-le de PM et son ministre encu-le de la communication nous parlent de ne pas ceder a la panique. Combien de lieux ou d’endroits a Bamako sont en cause maintenant avec meme la region de Segou etc…si ces infos sont verifiees.
Toutes ces malheurs que vous veniez de nous tomber sur la tete ne sont pour de l’argent facile, de la cachete, de prendre le risque de contaminer votre propre population, des magouilles etc…
Maintenant vous, vous meme en temps Dg de la clinique et vos complices, le gouvernement et l;etat biensur, sont des ennemis du Mali a abattre. Chere population ne laisser cette situation comme cela sans descendre laes rues, certes il y a des risques mais il faut se faire justice sinon ni notre l;etat ni notre gouvernement le fera. C’est le Mali non, j’espere qu'[il y aura des coupables a sanctionner severenement. Sinon ca sera encore une le peuple demuni qui sera le plus grand perdant.
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