L’Ong Plan International en partenariat avec Global Media Campagn, a organisé le 12 novembre 2018 au Grand hôtel de Bamako une rencontre de haut niveau sur les Mutilations génitales féminines/ Excision, l’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique le Professeur Samba Sow.
-Maliweb.net- Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Pr Samba Sow a planté le décor par ces propos « Cette cérémonie qui nous réunit est une grande opportunité que nous devons tous saisir pour sensibiliser les parties prenantes et mobiliser les ressources additionnelles pour lutter contre ces pratiques néfastes et discriminatoires qui constituent les mutilations génitales/excision. »
Et pour le directeur Pays de Plan International « L’intérêt de Plan International pour l’abandon de l’excision remonte à son ambition de promouvoir les droits des enfants et l’égalité pour les filles partout dans le monde. Cette ambition se justifie dans un monde où 200 millions de filles et de femmes ont été victimes d’excision. Tous les jours, des centaines de filles dans le monde subissent des mutilations génitales avec les conséquences incommensurables que nous connaissons aujourd’hui et au nombre desquelles nous pouvons citer: La fistule vaginale, les complications obstétricales, le coût élevé de la prise en charge des conséquences, la stérilité et bien d’autres »
En effet, la dernière enquête EDS 2012-2013, le Mali a une prévalence de l’excision de 91% chez les femmes âgées de 15 à 45 ans. Et selon l’OMS, les mutilations génitales féminines/excision sont des pratiques très anciennes scientifiquement démontrées négatives pour la santé. Cette même enquête déclare que toute les 10 secondes dans le monde, une fille de moins de 12 ans subit une mutilation génitale.
Fort conscience de ces constats, décideurs et partenaires sont mobiliser pour abolir la pratique d’où ces assises qui ont réuni différents acteurs autour de la thématique.
Comme relevé dans les interventions, l’abandon la pratique de l’excision par des actions de plaidoyer auprès des décideurs, de sensibilisations des populations et de communication pour un changement en faveur de l’abandon des MGF.
Déjà grâce à certaines actions menées par l’ONG Plan International, le taux de la pratique a baissé dans les communautés 180 villages où l’ong intervient, il s’agit des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti, à en croire Balla Moussa Sidibé, le Directeur Pays de Plan International au Mali.
Toujours au bilan des acquis de l’Ong en la matière, on note le changement de perception et de comportements des acteurs institutionnels et communautaires et les plus signifiants sont la reconversion de 69 exciseuses et l’implication de 45 000 filles dans les activités de sensibilisations en plus de 87 villages qui se sont déclaré publiquement avoir abandonné la pratique de l’excision.
C’est fort de ce bilan que le directeur de Plan International Mali, a formulé les vœux de gagner le pari de Zéro MGF/ Excision à l’Horizon 2030 au Mali. Quant au ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, il a réaffirmé l’intérêt du Gouvernent du Mali aux questions de la lutte contre les MGF ; « Je reste convaincu qu’ensemble nous allons faire disparaître de notre pays, les pratiques de mutilations génitales féminines » dira-t-il.
Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net
Qu’attend Angèle pour aller poser des questions, elle qui chante Balance ton quoi?
et ses paroles un peu… genre tu vas aller te faire…
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