Lutte contre l’épidémie d’Ebola : Les laborantins et le personnel de santé affûtent les armes

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Afin de lutter efficacement contre l’épidémie Ebola qui est en train de faire ravage dans les pays voisins, le ministère de la santé et le Réseau d’Afrique de l’Ouest des Laboratoires d’Analyses Biologiques (RESAOLAB) ont initié une formation à l’endroit des laborantins et le personnel de santé à la technique de prélèvement de cas suspects de la maladie d’Ebola.

 

ebola - détectésLa cérémonie d’ouverture à lieu, le jeudi 09 Octobre 2014, à l’Institut National de Recherche en Santé Publique sous la houlette du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique Ousmane Koné avec à ses côtés le représentant résident de l’Organisation Mondiale de la Santé Massambou Sacko, la directrice nationale de la Santé Docteur Keita Binta Keita et le directeur de l’INRSP Mamadou S Traoré.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique Ousmane Koné a affirmé que Cette pandémie qui est en train de faire des victimes dans le monde mérite les efforts conjugués de tous les pays pour juguler ses conséquences fâcheuses. «  La formation du personnel de santé est aujourd’hui indispensable pour faire face à une flambée de l’épidémie Ebola », a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que cet atelier a pour but de former les agents techniques de santé à la technique de prélèvement de sang et d’écouvillonnage des cas suspects de la maladie à virus Ebola ; de former des agents techniques de santé à l’utilisation du matériel de protection individuel et collectif ; de doter les équipes formées en kits de prélèvement et en matériel de protection individuel et collectif ; d’initier les agents techniques de santé aux techniques de conservation et transport sécurisé des prélèvements et de confinement du virus Ebola ; de procéder à la gestion des déchets biomédicaux. Le ministre de la santé a déclaré qu’aucun cas n’est détecté sur le territoire malien et que le gouvernement mettra tous les moyens à sa disposition pour protéger les citoyens maliens contre cette pandémie dévastatrice qu’est Ebola. Il a indiqué que le Mali n’a pas fermé ses frontières avec la Guinée car si tous les voisins fermaient leurs frontières au lieu de juguler la maladie allaient aggraver la situation. «  La fermeture des frontières n’empêche point la circulation des personnes entre les pays voisins », a-t-il dit. Le ministre de la santé et de l’hygiène publique a invité les participants à s’armer de courage et d’abnégation pour relever l’énorme défi qui les attend. Massambou Sacko, le représentant résident de l’OMS a fait savoir que depuis le déclenchement de cette épidémie dans certains pays de l’Afrique de l’ouest, l’Organisation Mondiale de la Santé a enclenché moult lutte afin de réduire la capacité de nuisance de la maladie et qu’elle ne baissera jamais les bras. Signalons que c’est plus de 70 participants qui prendront part à la formation qui se déroulera dans les villes comme Bamako, Sikasso et Mopti.

Moussa Samba Diallo

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1 commentaire

  1. Vus comme ça, les autorités de notre pays démontrent la volonté, d’assurer la sécurité des maliens face à cette terrible épidémies.
    Par ailleurs j’ai des sérieux doutes quand à l’efficacité réelle des équipements présentés par les corps médicales, pour la protection sans risque des praticiens et personnelles intervenants sur les personnes contaminées par le virus Ebola. Car dans ce cas précis les équipements doivent être des tenus entièrement hermétique et doublés, si les gants doivent être en latex, mais très long et doublés aussi couvrant tout le long du Bras. l’ensemble des protections doivent couvrir tout le corps, à la tête, aucune partie du corps ne doit reste apparent.
    par contre je m’inscrit en faux sur la viabilité des équipements présentés ci contre. Celui ci ressembles à une combinaison des personnes qui font de la peinture,des carrossiers en Occident. Je demande aux autorités maliennes de revoir ses équipements qui n’est ni plus ni moins que du saupoudrage.

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