Lutte contre l’épidémie d’Ebola au Mali

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Face à la recrudescence de l’épidémie d’Ebola dans la sous région, le Mali a renforcé ses dispositifs de surveillance épidémiologique aux frontières avec la Guinée et la Côte d’Ivoire, ainsi qu’à l’aéroport de Bamako. Un plan de lutte contre cette maladie a été élaboré et va couter plus de 1, 396 milliard de F CFA.

 

Ebola: l’Afrique prend des mesures drastiques face à l’épidémieDes batteries de mesures pour la prévention

La salle de conférence du ministère de la Santé et de l’hygiène publique a servi de cadre le lundi 11 aout à la rencontre interministériel sur la fièvre Ebola. Cette rencontre avait pour but de faire le point sur la situation de cette épidémie qui a déjà tué plus d’un millier de personnes en Afrique de l’Ouest. Depuis le Mali a pris des mesures pour renforcer les contrôles sanitaires aux frontières avec la Guinée. En plus des cameras thermique à l’aéroport Bamako-Senou des agents socio-sanitaire ont été formé pour détecter les cas suspects a relevé le Pr. Samba Sow, Directeur du centre national d’appui à la lutte contre la maladie.

 

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété l’état d’urgence et appelé tous les pays du monde à prendre toutes les mesures nécessaires pour freiner l’expansion de la maladie. Et Le Mali n’est pas rester en marge de l’appel. Ainsi qu’aux cours d’une réunion qui a réuni les acteurs intervenant dans la lutte, l’équipe d’intervention rapide d’Ebola au Mali a dévoilé son plan d’action. Au Mali, toutes les conditions ont été crée pour faire face au probable monitoring des cas et de circonscrire une certaine propagation rapide de l’infection d’Ebola indique le Pr. Samba Sow, Directeur du centre national d’appui à la lutte contre la maladie.

Selon le Pr. Sow aucun cas confirmé de fièvre d’Ebola n’a été enregistré au Mali. Il précisera qu’au total treize cas suspects dont une dépouille mortelle examinés au laboratoire se sont tous révélés négatifs. Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.

 

 

Les premiers symptômes du virus dans son premier stade se rapprochent d’un état grippal avec des fièvres, douleurs, diarrhées, vomissements. Le virus entre ensuite dans la phase proprement dite de fièvre hémorragique. La contamination se fait par des contacts directs avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées. Par mesure de précaution et en cas de séjour en Guinée Conakry, il convient de respecter strictement des règles d’hygiène, et de s’abstenir de consommer de la viande de chasse. L’observance de règles d’hygiène de base dont le lavage régulier des mains reste la meilleure prévention.

 

A ce jour l’épidémie, qui se transmet par contact direct avec le sang et des liquides biologiques de personnes ou d’animaux infectés, a fait plus de 960 morts sur près de 1 800 cas (confirmés, probables ou suspects) dans les quatre pays touchés, selon l’OMS.

Rappelons que la rencontre s’est était présidé par le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Ousmane Koné qui pour la circonstance était entouré des cadres et des techniciens de son département.

 

Delta Tribune , Mamie

 

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