DE LA CLAIRVOYANCE ET DU TACT
Si nous sommes unis, nous pouvous soulever toute une montagne. Autrement dit, un peuple uni peut surmonter n’importe quel défi qui se pose à lui. C’est ce que les maliens viennent de prouver dans la lutte contre l’épidémie du virus Ebola. Toutes les couches sociales et professionnelles ont fait sienne la lutte contre l’épidemie: qu’elles soient médecins, communicateurs traditionnels, journalistes, religieux (musulmans et chrétiens), leaders communauteurs, société civile, partis politiques… Bref tout le monde s’est dressé comme un seul homme pour faire front au virus Ebola et le bouter hors du Mali, depuis la découverte du premier cas avéré à Kayes le 20 octobre 2014. Il s’agissait d’une fillette venue de la Guinée Conakry.
Pour que les maliens se mobilisent contre Ebola, il a fallu de la clairvoyance et du tact de la part du Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, M. Ousmane Koné, et la mayonnaise a pris. En effet, aussitôt que le premier cas de maladie à virus Ebola a été officiellement déclaré en Guinée Conakry, le 21 mars 2014, le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, M. Ousmane Koné, a convoqué dès le lendemain, c’est-à-dire le 22 mars, une réunion autour de lui, compte tenu du fait que le Mali partage une large frontière avec la Guinée. Cette première réunion a décidé des actions par anticipation. C’est ainsi que le 29 mars 2014, la représentation de l’Oms au Mali a mis à disposition un important lot de matériels de protection collective et individuelle. Il s’agit spécifiquement de tenues de travail pour le personnel sanitaire, des tentes d’isolement bien équiqées ainsi que des cordons de passage au poste de contrôle de Kourémalé (la frontière avec la Guinée Conakry) et Sébénikoro et au centre d’isolement de Lassa.
DE LA MOBILISATION SOCIALE
Pour mieux coordonner la mobilisation sociale contre Ebola, le Ministre de la Santé préside chaque matin au sein de son département une réunion quotidienne consacrée au sujet. En sus, le comité interminstériel de gestion des épidemies et catastrophes, institué depuis 1997, a été réactivé par M. Ousmane Koné, nous a t-on confié. Ledit comité se réunit autour du Ministre chaque fois que nécessaire. Ce comité interministériel est convoqué pour la 11ème fois ce lundi 29 décembre 2014 à la Primature.
Puisque le dispositif était déjà prêt, dès l’annonce du premier cas du virus à Kayes le 20 octobre 2014 une grosse équipe de techniciens a été dépêchée sur le terrain. Immédiatement, toutes les personnes qui ont eu des contacts avec la fillette à Kayes et à Bagadadji (Bamako) ont été mises sous surveillance. La gestion efficace de ce premier cas a permis de préparer psychologiquement les populations à l’éventualité d’un autre cas.
Le 10 novembre 2014, ce fut la levée de la surveillance épidémiologique de 108 personnes à Kayes et à Bagadadji qui ont eu des contacts avec la petite fille décedée par la suite. Comme si le malheur ne vient jamais seul, c’est le même jour (10 novembre 2014) que le patient guinéen de la clinique Pasteur de Bamako a été déclaré mort d’Ebola. Le même dispositif qui était déployé à Kayes fut transporté à la clinique Pasteur. Un large ratissage a permis de placer sous surveillance épidémiologique plus de 400 personnes qui ont eu des contacts avec le guinéen mort d’Ebola au Mali. Malheureusement six (6) autres personnes ont contracté le virus Ebola lié au patient guinéen en plus de la fillette de Kayes. Ce qui donne 7 cas confirmés dont 5 décès et 2 guérisons.
Si le Mali a gagné la bataille aujourd’hui, et pourquoi pas la guerre demain, contre le virus Ebola, c’est grâce à Dieu, à la mobilisation sociale, au suivi des contacts, au leadership du Ministre de la Santé, au Gouvernement et au président de la République.
Daba Bala KEITA
N’importe quoi…. !! Vous feriez mieux d’aller vers la professionnalisation au lieu de continuer à quémander par vos écrits, M. Daba Bala KEITA.
Votre super Ministre qui dit ne pas se rappeler des numéros verts sous prétexte qu’il aurait des numéros bleus, et ce après le premier cas confirmé de malade d’Ebola au Mali, a largement exposé l’étendue de sa médiocrité.
Nous devons plutôt notre victoire à la chance (40%), aux efforts de nos partenaires (30%),au dynamisme du Pr. Samba SOW (25%) et le reste (5%)reviendrait au ministère de la santé.
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