Une quarantaine d’officiers de différentes garnisons suivent depuis le lundi 4 juin une session de formation sur l’approche participative sur le Vih-Sida. Cette rencontre qui prendra fin ce dimanche 10 juin au Messe des Officiers sis à Badalabougou est une initiative du projet DOD du département américain de la Défense et du ministère malien de la Défense et des Anciens Combattants.rn
lls sont venus de différentes garnisons de Bamako, Kati, Sevaré, Ségou et Tombouctou pour suivre cette formation des pairs éducateurs sur le Vih Sida. Qui s’inscrit dans le cadre de la promotion du leadership au niveau des armées afin de combattre le Vih/Sida par toutes les techniques et tactiques guerrières.
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Cette formation permettra aux pairs éducateurs de dépister des milliers d’agents des forces armées, de mettre en place un système cohérent de prise en charge médicale et psychosociale des malades du Sida, de renforcer les structures socio sanitaires des forces armées afin d’améliorer leurs prestations.
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Selon un responsable du projet DOD, «la pandémie du Sida demeure toujours l’une des préoccupations des plus hautes autorités africaines plus particulièrement en Afrique sub-saharienne. Tandis que cette partie du monde ne dispose pas des moyens nécessaires pour lutter efficacement contre ce fléau qui est en train de ravager notre continent». Rappelons que depuis l’apparition de la pandémie du VIH/Sida, plusieurs stratégies de lutte ont été mises en place. Ces stratégies ont permis une réduction considérable du nombre de nouveaux cas de malades notamment dans les pays du Nord.
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Le Secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida, Malick Sène estime que «la victoire de l’Afrique et plus particulièrement celle du Mali dans cette lutte dépend de ses dirigeants de tous les secteurs de développement. La crise du sida est avant tout une crise de leadership. Et le leadership est le facteur le plus important dans l’arrêt de cette épidémie. Enrayer l’expansion du Vih/Sida et soigner ceux qui ont été infectés exige un leadership à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la société».
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Les deux premiers trimestres de 2007 ont été marqués par plusieurs activités. Il s’agit de l’équipement du laboratoire de Kati avec option module de comptage CD4 en consommables et réactifs, la création du centre de dépistage de Ségou. 36 pairs éducateurs et 32 conseillers en conseling et dépistage ont été également formés.
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Dr Ben Moulaye du projet DOD est convaincu que cette formation permettra désormais aux officiers de sensibiliser leurs concitoyens dans les casernes sur les dangers du Vih-Sida.
rnFatoumata Mah THIAM DOUMBIA
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