Lutte contre le vih et le SIDA : Le Fonds Mondial reprend sa coopération

0

Le ministère de la santé en partenariat avec le haut conseil de lutte contre le sida a organisé le samedi dernier à la cité administrative la cérémonie de lancement des activités de la 2ème phase du Round 8 du fonds mondial. C’était en présence du ministre de la Santé, M. Soumana Makadji, le secrétaire exécutif du Haut conseil National de lutte contre le sida, M. Malick Sène, le Directeur exécutif de l’ONU-SIDA, M. Michel Sidibé, le ministre de la Communication, le président du CCM et les partenaires techniques et financiers.


La présence de tous les acteurs de lutte contre le sida est un message fort du soutien que les institutions internationales ont voulu accordé au Mali pour la reprise de la coopération avec le fonds mondial, mais aussi en ces temps de guerre, cette présence montre à la nation malienne ainsi qu’à la communauté internationale que le VIH et le sida sont des menaces sérieuses et qu’ils doivent être fortement combattus.
Le Fonds Mondial a accordé au gouvernement du Mali en 2009 une subvention d’environ 88 millions d’euros au titre du Round 8 Ce fonds devait s’exécuter en deux temps: une 1ère phase d’environ 3O millions d’euros qui devait s’exécuter sur deux ans, et une seconde phase d’environ 58 millions d’euros qui doit s’exécuter sur 3ans 2013-2015, a déclaré M. Malick Sène, Secrétaire exécutif du HCNLS.
Pour lui, les bailleurs de fonds tels que la Banque Mondiale, la BAD, le système des Nations Unies et les partenaires multilatéraux ont permis au Mali de maintenir le cap sur les objectifs qui s’articulent autour de l’atteinte des OMD et particulièrement des trois zéros, qui sont: «Zéro nouvelle infection», «zéro décès lié au VIH» et «zéro discrimination».
Le secrétaire Exécutif du HCNLS a été a remercié et salué les immenses efforts faits par le fonds mondial dans notre pays dans la lutte contre les trois maladies que sont le paludisme la tuberculose et le sida.
«Nous ne pouvons faire le lancement de ces activités du Round 8 sans parler de la crise que Mali vit depuis janvier 2012 qui a entrainé la scission du pays. Cette crise a entrainé des cruautés indescriptibles et la destruction massive de nos structures de santé, des médicaments, des ARV», a-t-il conclu.
Selon le ministre de la santé, M. Soumana Makadji, le gouvernement sur l’instruction du président de la république s’est engagé à mettre en place un fonds National de Solidarité dédié à la lutte contre le VIH et le SIDA «la reprise des activités nous réconforte d’autant plus que les objectifs assignés vont de l’intensification des services de prévention au plan national et particulièrement pour les personnes vulnérables et les populations à risques à la consolidation des acquis et spécifiquement l’accroissement de l’offre de service avec la mise à la disposition de traitement complet de qualité sur l’ensemble du territoire et au renforcement des capacités nationales. Il s’agit entre autres: d’ici 3 ans de dépister 650 000 personnes âgées de 15 à 49 ans au VIH dont 365 000 femmes enceintes; et de traiter 110.000 personnes avec les ARV», a dit le Ministre de la Santé.
Ce projet d’un montant de 58 millions d’euros sera mis en œuvre à travers les bénéficières secondaires tels que la CSLS/MS ARCAD-SIDA pour prévenir et traiter les PV-VIH dans les structures de soins. Il a profité de cette opportunité pour solliciter l’ONU-SIDA et les partenaires techniques et financiers pour accompagner le CCM dans la négociation des autres projets soumis aux financements du fonds mondial à savoir le volet tuberculose, le paludisme et le deuxième volet VIH.
Quant au directeur exécutif de l’ONU-SIDA, M. Michel Sidibé, a déclaré que ce moment est important par ce que c’est un moment de reprise des financements avec le Fonds Mondial et la communauté internationale, «c’est un moment critique pour démontrer très clairement les ressources que nous allons obtenir ces ressources seront utilisés de façon transparente avec une obligation de rendre compte et une obligation de résultat pour cette reprise.
Toutes les bonnes volontés doivent nous aider dans cet effort de mobilisation de ressources pour mener à bien ce programme», a-t-il conclu
Fatogoma COULIBALY, Stagiaire

 

Commentaires via Facebook :