Le rôle du secteur privé est évident en matière de lutte contre le Vih/Sida. Malick Sène, Secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Vih/Sida, après avoir rappelé la baisse du taux de séroprévalence dans notre pays, a prôné l’engagement de ce secteur dans la lutte contre le fléau. C’était, au cours d’une conférence de presse organisée par le Hcnls, après la clôture de la Conférence de Bamako, sur ce thème, à l’Azalaï Hôtel Salam, mercredi dernier. La participation du secteur privé, a signalé M. Sène, est indispensable pour mener la lutte, si l’on considère les foyers de la pandémie tels que les zones minières dont les villages environnants nécessitent d’importants investissements.
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Les engagements du secteur privé et de la société civile sont vivement recommandés en ce qui concerne les pratiques culturelles susceptibles d’accélérer la propagation de la maladie. Le représentant de la Banque mondiale, François Nankobogo, a fait état des résolutions issues de la conférence de Bamako. C’est à ce titre que le développement d’un secteur panafricain de coalition de lutte contre le sida a été recommandé. Les participants ont souligné la nécessité du renforcement du partenariat entre secteur public et privé.
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Les petits entrepreneurs restés en marge devraient les rejoindre dans la lutte. Il est important, aussi, de renforcer le cadre réglementaire ainsi que la collaboration entre employeurs et employés notamment avec les syndicats. Les résolutions ont mentionné les échanges d’expériences à travers une documentation bien fournie au niveau des entreprises. M. Youssouf Diallo du Hcnls qui a traité de la baisse du séroprévalence du Vih/Sida, a expliqué cette chute de 1.7 à 1.3 par l’augmentation des ressources, la baisse des nouveaux cas et la mort de certains malades. Il a précisé que de nouveaux acteurs sont apparus dans la lutte et que les jeunes utilisent de plus en plus les préservatifs.
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Au Mali, a-t-il souligné, la contamination se fait essentiellement par voie sexuelle. M. Youssouf Diallo a tenu à signaler que la baisse du taux de séroprévalence n’est pas basée sur des évidences analytiques mais sur des estimations générales. Il a alerté la population sur la tendance vers la hausse dans les régions de Gao et Mopti.
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Baba Dembélé
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