L’Association malienne pour la promotion et la protection de la famille (AMPPF) a procédé le samedi 1er décembre dernier au lancement des activités du mois de la lutte contre le VIH/Sida. Le thème retenu était : “faisons du mois de la lutte contre le VIH/Sida, un mois de solidarité avec les populations déplacées“. Un thème qui s’inscrit en droite ligne des objectifs de l’association.
L’AMPPF en plus de ses nombreuses prestations de qualité en matière de planification familiale, des infections sexuellement transmissibles et des services conviviaux aux jeunes en matière de la santé reproductive, vient de lancer ses activités du mois de la lutte contre le VIH/Sida. Un mois de solidarité consacré aux populations sous occupation depuis plusieurs mois par les bandits armés sans foi ni loi. Le lancement de ses activités qui a eut lieu le samedi dernier, au terrain du camp Digue, a enregistré la présence de l’ensemble du personnel de l’AMPPF, le service de mouvement d’action pour les jeunes et plusieurs regroupements des jeunes.
Il s’agissait pour les initiateurs de faire face un devoir régalien avec les populations déplacées du Nord au cours de ce mois de lutte contre le VIH/Sida et aussi de jouer pleinement sa partition quant à la réalisation des objectifs du thème national qui est “objectif 3 Zéros”, c’est-à-dire : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au Sida.
“Ce résultat ne sera atteint que lorsque tous les Maliens feront du combat contre l’épidémie du Sida, l’une de leurs priorités. La pertinente de ces objectifs, à savoir de briser le silence et les barrières qui font des obstacles à la prévention du VIH et de stopper la chaîne de transmission est lié à la nécessité, pour chaque organisation de promotion et de la protection de la famille de faire le minimum de son pouvoir, en vue d’obtenir un Mali de demain sans Sida” a expliqué le directeur des programmes de l’Association malienne pour promotion et la protection de la famille, Moussa M’Bo.
Quant au président du Mouvement d’action pour les jeunes, Aly Traoré, il a indiqué que le Sida n’est plus à expliquer, chacun de nous a au moins de notion sur le VIH/Sida et sa lutte doit d’être commune. Il n’est pas une maladie extraordinaire, il est comme toutes les autres maladies. Mais ce que nous constatons fréquemment est le manque de communication au tour de la question. Ce qui peut d’ailleurs provoquer un autre problème chez le séropositif. Pour éviter cette confusion qui crée la psychose chez le malade, il est important pour tous de jouir du droit d’accès aux services de prévention, de traitement de soins et de soutien. Autres points important est le dépistage volontaire et la protection des rapports sexuels, a conclut Aly Traoré.
Nabila Ibrahim Sogoba