Lutte contre le Sida :ATT annonce les progrès du Mali

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Le président de la république du Mali, Amadou Toumani Touré, lors de l’ouverture du sommet mondial des jeunes leaders à déclaré dans son discours l’évolution du Mali dans la lutte contre le VIH Sida. Ce sommet, premier du genre, le touche en premier car pour le président de la république, qui mieux que la jeunesse peut lutter contre le sida.

Un adage Bamana selon ATT dit qu’ « on ne peut pas raser la tête d’un absent ». Donc, il est évident de voir les jeunes s’inscrire au cœur du débat. Je suis convaincu, que les conclusions de ce sommet des jeunes leaders enrichiront l’Assemblée générale de Haut Niveau sur le Sida, prévue à New-York, au mois de juin prochain.

Les dix commandements de lutte contre le VIH-sida ont une signification pour le porte parole des jeunes, général d’armée à la retraite. Pour lui, Ils ne seront exécutés que si les responsables des jeunes eux-mêmes donnent l’exemple, en étant de bons chefs de troupes dans la lutte contre le VIH-sida. A cet, le chef de l’Etat a évoqué les progrès réalisés par le Mali dans le domaine de lutte contre le Sida. De 2004 à nos jours, a-t-l indiqué, le Mali a fait des progrès considérables, confirmés par les indicateurs suivants : le nombre de dépistage, de traitement, de sites de prévention de la transmission mère-enfant, etc. Il a affirmé que désormais ce ne sont pas les malades qui vont à la quête du médicament, mais les médicaments qui chercheront les malades. La lutte contre du VIH-sida, assura-t-il, c’est un combat que le Mali emportera.

Michel Sidibé au sommet mondial des jeunes
Le Directeur exécutif d’ONUSIDA, Michel Sidibé a tenu à assister au sommet des jeunes leaders de Bamako. Il en a profite pour saluer le ‘’réel engagement’’ du président de la république du Mali, car il est le premier président en Afrique à avoir le courage de prendre soin aux malades atteints de VIH-SIDA. Il a exhorté les jeunes à s’exprimer et à faire face au VIH-SIDA. Pour le Directeur exécutif, le sommet mondial n’est pas une simple réunion. C’est une révolution sociale qui fait que les gens ne se cachent pas de leurs maux. Après 30 ans de lutte contre le Sida, il est temps d’avoir de nouveaux partenaires pour investir dans les jeunes. Aussi, place-il l’objectif de ce sommet dans la discussion sue les questions liées au sida, la sensibilisation des personnes infectées et affectées par le VIH-sida. ‘’Si on n’investit pas dans les jeunes, assure-il, on risquera de les perdre. A vouloir oublier l’essentiel on risque de perdre le sens’’. Pour lui l’essentiel ce sont les jeunes.

Jeunes leaders alliés contre le Sida :
L’objectif zéro est le moteur du sommet mondial de Bamako

Zéro infection, zéro mort et zéro stigmatisation : tel est l’appât qui fait courir les jeunes leaders venus de tous les coins du monde pour créer l’alliance sacrée contre le Sida.

La déclaration politique de 2006 sur le VIH-SIDA des pays du monde avaient décidé qu’à l’orée de 2010, l’accès universel à la prévention, aux soins et aux traitements seraient assurés à tous ceux qui en auraient besoin. Cinq ans plutard, se lamente l’instance des jeunes personnes vivant avec le VIH-SIDA (les PLHIV), il est claire que le chemin menant à cet objectif est semé d’embuches. La raison ? L’échec patent à trouver des réponses adaptées aux jeunes dans ce domaine. Or, en matière de VIH-SIDA, les jeunes constituent un enjeu majeur selon toutes les voix autorisées.
C’est ainsi que la vice-présidente du comité international de pilotage (CIP) du sommet de Bamako, la sud coréenne Eunwoo Kim confiera à la presse nationale que chaque jour à travers le monde, 3000 jeunes sont nouvellement infectés ; en se basant sur le dernier Rapport de l’Assemblée générale de

L’ONU-SIDA paru en 2009. Ces jeunes infectés présentent 41pour cent des nouveaux malades atteints par le VIH-SIDA.

Pour elle, les jeunes sont aujourd’hui en grand danger de VIH SIDA, et plus particulièrement les jeunes filles qui représentent 64 pour cent des infectées. Elle en profité pour évoquer la rencontre au sommet qui doit avoir lieu à New York(USA) du 8 au 10 juin prochain pour fixer les objectifs du sommet de Bamako et évoquer la déclaration de Bamako.

Le message de Bamako aux grands du monde
Durant les trois jours du sommet de Bamako (du 15 au17 avril), rehaussé par la présence de la princesses du Luxembourg son Altesse Nett Marit, les jeunes leaders du monde vont mettre en place un réseau intercontinental qui sera une réponse, la leur propre au SIDA, élaborer une déclaration globale qui sera adressée aux grands du monde à Newyork en juin prochain et aboutir ainsi à une large mobilisation autour des solutions concrètes contre le mal.

La princesse, qui s’est déclarée impressionnée par la force de la volonté qu’elle a perçue chez les jeunes en face d’elle dans la salle du CICB le samedi 16, a plaidé pour un partenariat jeunes et populations. C’est en ce sens que l’Ambassadeur de bonne volonté pour l’Onu sida qu’elle, s’est adressé aux jeunes leaders venus du monde entier : ‘’ vous devez être partie prenante dans la résolution du problème’’ avant d’ajouter : ‘’ Soyez votre propre réseau social’’.

Alioune Gueye, le président du Comité International de Pilotage’ ne dit pas autre chose. Pour lui, la jeunesse a le droit d’interpeller la conscience des leaders du monde afin qu’ils s’impliquent dans la lutte contre le VIH-SIDA et de les interpeller afin qu’ils portent la voix de la jeunesse sur les places décisionnelles de la planète. A cet égard, le sommet de Bamako offrirait, toujours selon lui, une nouvelle opportunité et un nouvel espace pour que le les jeunes s’approprient la réponse à trouver face au VIH Sida.

Le sommet mondial des jeunes leaders de Bamako se veut une initiative jeune, prise par des jeunes au profit des jeunes en matière de VIH-SIDA. Tels les douze apôtres de Jésus, les douze membres du CIP sont les maitres d’œuvre de cette nouvelle alliance. Drissa Guindo, le président du comité national d’organisation a tenu, au nom du ministère de la jeunesse et des sports, à le préciser que :’’ Ce sont les jeunes qui sont concernés par l’initiative et [ que] l’Etat n’intervient que pour créer les conditions les meilleurs pour son succès’’.Autrement dit ‘’l’appel qui sera lancé ne sera pas influencé pas les vieux’’.
En matière de santé publique au plan mondial, Bamako a déjà donné son nom en ce qui concerne les médicaments moins chers, ou les DCI (l’initiative de Bamako) .Le fera-t-il avec le SIDA après ce sommet mondial des jeunes leaders?
Amadou Tall

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