Lutte contre le paludisme : Mettre hors d’Etat de nuire cette maladie

0

En prélude à la journée mondiale  et la semaine nationale de lutte contre le paludisme, les acteurs ont rencontré les hommes de médias pour parler des préparatifs. La Directrice Adjointe du PNLP Mme Koné Diara Traoré a animé la conférence. Nous sommes le lundi 23 avril 2018.

Avec comme thème ‘prêt à vaincre le paludisme,  cette 11ème  édition de la semaine nationale de la lutte contre le paludisme est pour les organisateurs un véritable moment de rencontre et d’échange sur les progrès et les difficultés du moment surtout que le paludisme a toujours été une préoccupation de  santé publique. La maladie qui est causée par la piqure de l’anophèle fait des ravages chaque année. Les femmes enceintes ainsi que les enfants sont les plus vulnérables face à cette maladie. C’est  pourquoi  le gouvernement du Mali a mis en place le Programme National de Lutte contre le Paludisme depuis 1993.

Selon la conférencière,  le gouvernement malien  à travers le PNLP et ses partenaires sont en train de mener  des actions  pour éliminer définitivement cette maladie.  Parmi ces mesures la directrice adjointe a cité entre autres la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation intra domiciliaire, le traitement préventif intermittent chez les femmes enceintes et la vaccination des enfants, la campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier CPS chez l’enfant  de 3 à 59 mois pour ne citer que ceux-ci. La recherche d’un vaccin va bon train,  l’efficacité et la sécurité se confirment, ils seront une arme additionnelle majeure dans l’élimination voire l’éradication de cette maladie. Depuis la mise en œuvre de ses mesures, le nombre de malade et de mort causé par cette maladie diminue d’année en année. Un Mali sans paludisme tel est l’objectif pour lequel le gouvernement du Mali s’est engagé pour l’horizon 2030, a ajouté l’orateur.

Pour l’édition 2018, l’activité principale programmée pour cette semaine se résume au lancement officiel de la semaine, à travers une   journée de plaidoyer, de dépistage et le traitement des malades, une rencontre scientifique, des jeux concours sur Facebook et sur certaines radios de la place.

Vivement la prochaine édition.

Vaccination : facteur de sauver les vies

La semaine Africaine de vaccination est du 23 au 29 avril 18. Cette information a été donnée au cours d’une conférence de presse animée par Famoussa Konaté chef de section immunisation de la Direction nationale de la santé.

La semaine Africaine de vaccination  est célébrée chaque année depuis 2011. Elle offre l’opportunité  de susciter une prise de conscience sur les besoins et les droits de chaque individu, particulièrement ceux des femmes et des enfants.

Selon le conférencier la campagne de cette année offre parallèlement l’occasion de prendre d’autres mesures hautement efficaces pour améliorer la santé telles que la supplémentassions en vitamine A, le déparasitage et la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide. Le thème retenu pour cette année est « les vaccins ça marche, faites votre part ! ».Ce thème n’est pas fortuit car selon le conférencier, la vaccination est généralement connue comme l’une des interventions sanitaires les plus efficaces et les moins couteuses. Il ajoute que dans la région africaine, la vaccination permet de sauver chaque année près de 800 000 vies qui auraient autrement été perdues à cause des maladies comme le pneumocoque, le tétanos, la coqueluche, la rougeole, la diphtérie et les diarrhées dues au rota virus.  Par ailleurs les vaccins recèlent des avantages au-delà des résultats sanitaires, car ils aident à économiser les coûts médicaux et à accroitre la productivité en réduisant les temps que les parents et les personnels de santé consacrent aux soins des enfants malades, a ajouté le conférencier. C’est pourquoi cette initiative a permis  depuis sa première édition de vacciner plus de 150 millions de personnes tous âges confondus, des millions de personnes ont bénéficié d’une supplémentassions en vitamine A et reçu des comprimés pour leur déparasitage, près de 35 millions d’individus ont par ailleurs été dépistés et traités pour la malnutrition.  Au Mali plus de 724 223 enfants ont reçu des vaccins contre la poliomyélite.

Selon Mme Diallo ASSA Diakité du centre national d’information de communication et d’éduction pour la santé, l’une des difficultés de la vaccination demeure l’abandon des femmes à vacciner leur enfant dès leur premier anniversaire. Cela fait qu’un enfant sur 5 reçoit des vaccins régulièrement. C’est pourquoi elle a invité les mères à l’assiduité afin de sauver leurs enfants.

Bissidi Simpara

Commentaires via Facebook :