Lutte contre le paludisme : Certains hôpitaux exposent les patients à d’autres maladies

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Parmi tous les moyens de lutte contre le paludisme, la première arme d’éviter la maladie est de dormir sous une moustiquaire, même s’il n’est pas imprégné. Malgré de multiples sensibilisations, certaines personnes ne respectent pas cette stratégie. Et le pire est que, même dans certains hôpitaux, il est difficile de voir même une seule moustiquaire sur les lits d’hospitalisation. Ce qui est une situation grave pour les populations qui accourent vers les centres  de soins.

Le paludisme est une maladie dangereuse qui se contracte par la piqûre du moustique femelle appelé l’anophèle. La maladie est plus fréquente en Afrique, plus précisément, elle touche abondamment les enfants et les femmes enceintes. Il est présent pendant toute l’année mais sa forte multiplication commence à la saison pluvieuse. Car  le moustique est généralement dans les points d’eau comme les marigots, les rivières, les caniveaux, les flaques d’eau. Une réalité qui correspond aux méthodologies de l’Afrique en général. Vu sa gravité, plusieurs Ong et partenaires  se sont engagés dans la lutte contre cette maladie. Raison pour laquelle, la date du 25 avril a été déclarée, journée mondiale de lutte contre le paludisme.

Malgré le grand pas des partenaires, Ong et gouvernement par des sensibilisations, stratégies et autres méthodes de lutte contre cette pandémie, jusqu’à présent, elle continue de faire plusieurs  victimes. Comme pour dire qu’il est la principale cause de décès, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans ainsi que les femmes enceintes. Il représente à lui seule 42% de l’ensemble des décès signalés surtout chez les enfants de moins de cinq ans.  Compte tenu du danger du fléau, les défis à relever par le Mali et tous les pays Africains sont énormes pour la protection des enfants et des femmes enceintes.
Le constat dans les hôpitaux !

Le constat malgré plusieurs  de procédures disponibles pour combattre le fléau, le non-respect par les citoyens peut être un frein au développement. Contrairement à certains hôpitaux de la ville qui ne montre pas la bonne adaptation aux patients, leurs accompagnateurs, d’autre qui vient pour autres cause dans ces services. Car la simple moustiquaire qui est le premier moyen de lutte contre le paludisme n’est pas présente sur les lits d’hospitalisation dans la plupart  des structures. Pis, ils ne sont même  pas propres.
Même dans les centres de santé communautés qui sont implantés dans presque chaque quartier sont aussi concernés par cette absence de moustiquaire. Alors que ceux-ci peuvent en avoir plein par rapport aux grands hôpitaux.

Il faut  souligner que certains patients des structures sanitaires ne sont pas protégés, au contraire ils sont confrontés à une autre difficulté qui est soit l’aggravation de leurs maladies, ou exposés paludisme. Car le calvaire est réservé aux malades du paludisme pour lesquels on prescrit le plus souvent le sérum pour certains traitements. A cet effet, plusieurs patients restent ou viennent faire leur sérum aux Cscom. Et c’est dans ces chambres d’hospitalisation que les malades, au lieu de se mettent à l’aise avant la fin du sérum, sont au contraire  pressés de quitter le lieu.

Les femmes enceintes qui viennent pour l’accouchement sont le plus souvent et qui passent des heures voire des jours, sont sans moyen pour ne pas attraper une autre maladie ou voir leur paludisme.
Le ministre de la santé est interpellé à mener une enquête secrète dans ces structures. Car,  en cas d’une cérémonie  ou visite officielle des autorités que les responsables de ces centres mettent de l’ordre et  placent des moustiquaires sur les différents lits.

Adja

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2 COMMENTAIRES

  1. Le ridicule ne tue pas au mali.C’est ca le vrai Mali.
    Tout de meme aux examens ce sont les surveillants qui sont les amis des tricheurs.
    Je confirme pour dire que c’est la plupart des centres de sante.
    Les travailleurs du chemin de fer ont broute le chemin de fer et apres il s’etonne d’etre en chommage.
    les travailleurs licencies de l’huicoma sont alles faire des greves de faim a la bourse de travail alors que c’est eux qui ont detruit l’huicoma.
    On ne finira pas de citer mon frere…

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