La crise sanitaire due au virus de COVID-19, avec son cortège de morts, est aujourd’hui le sujet le plus préoccupant dans le monde. Médecins modernes comme guérisseurs traditionnels, se sont mis à l’épreuve, afin de trouver un remède à cette pandémie. C’est dans cet esprit, que nous avons approché ce tradithérapeute de renommée internationale, El Hadj Lassana Sidi Mouleikafou qui nous fait le plaisir de proposer des solutions, à base de traitement tradithérapeutique.
Après, une présentation brève de sa modeste personne en tant qu’un soignant à la base des plantes naturelles, Mouleikafou dira que le travail d’un “ guérisseur traditionnel” n’est pas à confondre avec le charlatanisme. C’est-à-dire, ceux qui évoquent ou font des consultations à partir du sable et des cauris.
C’est une profession bien régie par des normes. Et elle devrait être réservée aux seuls professionnels qui ont des connaissances avérées en la matière. Au Mali, au regard de son apport dans le fonctionnement normal du système sanitaire, elle est reconnue par l’Etat.
S’agissant de sa personne en tant que professionnel dudit secteur, il a un agrément décerné par le ministère de la Santé, l’autorisant à exercer librement ce métier de tradithérapeute au Mali.
Puisque, c’est un métier qui se transmet de père en fils. Alors, Mouleikafou demande à quiconque voulant exercer ce métier, d’avoir des connaissances approfondies des plantes, leurs combinaisons et surtout une utilisation judicieuse de celles-ci.
Pour réguler le secteur, El Hadj Lassana Sidi Mouleikafou demande de mettre en place, une batterie de critères servant de garde-fous pour mieux contrôler le secteur. Il estime que : “ la médecine traditionnelle est un secteur qui mérite d’être soutenu et réorganisé. Mais aujourd’hui, on est étonné d’entendre des propos frisant le ridicule de la part de certains praticiens.” Ce grand amoureux des plantes naturelles, dira que “ quoi de plus grave que de déclarer sur les ondes des médias chauds que le malade du diabète peut consommer du sucre, celui de l’hypertension artérielle peut prendre du sel sans modération”.
COVID-19, la thérapie traditionnelle, une alternative de remède. Pour que cela soit, El Hadj Lassana Sidi Mouleikafou dont l’apport est incontestable dans la révolution de la médecine traditionnelle, pense que la médecine moderne et celle traditionnelle doivent travailler de façon complémentaire à trouver un remède définitif à la COVID-19. Ce faisant, il invite les professionnels desdits secteurs, à laisser leurs égos, conduisant à toute forme de rupture. L’accent doit être mis sur les efforts de recherche à ces deux niveaux.
D’ailleurs, c’est ce qu’a compris ce tradithérapeute modèle, non égalable, qu’est Mouleikafou. C’est pourquoi, il a pensé organiser le fonctionnement de sa structure à l’image des structures sanitaires modernes.
S’agissant du traitement de la COVID-19, cette fin connaisseuse des plantes naturelles, dira qu’au regard des symptômes de cette maladie du Coronavirus, elle peut être traitée. Et ce traitement peut se faire, par une combinaison de plantes.
Mais avant, l’avènement de cette pandémie qui fait aujourd’hui, la préoccupant de tous les États du monde, El Hadj Mouleikafou a laissé entendre que toutes les personnes présentant des signes afférents aux symptômes du COVI-19, ont été guéries à partir d’un traitement thérapeutique.
Quant à l’organisation de la profession, ce tradithérapeute, hors pair, promoteur de la pharmacie traditionnelle « APROPHAM » demande à l’Etat d’intervenir pour mettre de l’ordre dans l’exercice de la pratique de la médecine traditionnelle au Mali. Cela, selon El Hadj Lassana Sidi Mouleikafou, doit se faire par le regroupement des professionnels du secteur en fédération. Ce qui permettra d’organiser mensuellement des formations continues à leur endroit. Aux praticiens de la médecine traditionnelle, El Hadj Mouleikafou les invite à plus de professionnalisme dans l’exercice de la profession.
Diakalia M Dembélé