Lutte contre la mortalité infantile : Pr. Samba Sow à Ntogonasso et à Nadiasso pour sensibiliser sur le nouveau traitement

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Pr. Samba Sow à Ntogonasso et à Nadiasso pour sensibiliser sur le nouveau traitement
Pr. Samba Sow à Ntogonasso et à Nadiasso pour sensibiliser sur le nouveau traitement

Dans le cadre de l’introduction du nouveau traitement contre la mortalité infantile (l’Azithromycine qui permet de réduire de 15 % le taux mortalité infantile chez les enfants de 1 à 59 mois et de 25 % chez les enfants chez les enfants de 1 à 5 mois ), le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Sow, a effectué, le samedi 24 novembre 2018, une tournée dans les villages de Ntogonasso (Commune rurale de Gouadji-Kao) et de Nadiasso (Commune rurale de Kouniama) situés dans le cercle de Koutiala. 

Après le cercle de Bougouni, le 16 novembre dernier, cette visite du ministre de la santé et de l’hygiène publique dans ces deux communes du cercle de Koutiala s’explique par le choix de la région de Sikasso comme la première zone d’intervention du programme de traitement par l’Azithromycine contre la mortalité infantile.

La première stratégie consiste à administrer gratuitement l’Azithromycine aux femmes enceintes, pendant leur grossesse, au moment de l’accouchement et au bébé pendant ses vaccinations de routine. Ensuite suivront l’étape de Bamako et Koulikoro. La stratégie de porte à porte pendant les campagnes de masse sera lancée dans la région Kayes. L’Azithromycine a déjà fait ses preuves au Niger, au Malawi, au Kenya et en Ethiopie en réduisant de 15 % le taux de mortalité infantile. Le projet est financé par la Fondation Bill et Mélinda Gates à hauteur de 40 millions de dollars.

Le maire de la commune rurale de Gouadji-Kao, Bourama Goïta a, au nom des populations et des autorités coutumières et religieuses, remercié le ministre pour sa visite dans sa commune, signe,  selon lui, de l’importance qu’il accorde à la santé communautaire. Il a sollicité le ministre pour la clôture de leur centre de santé communautaire qui couvre 12 000 habitants. Dramane Konimba Goïta, maire de la Commune rurale de Kouniama a aussi remercié son hôte du jour pour son déplacement.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Sow, a souligné l’importance de ce traitement, jadis utilisé contre le trachome, pour notre pays qui a l’un des taux de mortalité infantile les plus élevés d’Afrique. “La volonté du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita est d’infléchir la courbe de la mortalité infantile dans notre pays à travers ce nouveau traitement. Il suit de près l’évolution du projet, ce qui est la preuve de l’importance qu’il accorde à la santé des femmes et des enfants du Mali. Les femmes et les enfants constituent l’avenir de ce pays, nous devons assurer leur santé”, a déclaré le ministre Sow.

A ses dires, ce projet vient à point nommé, car, poursuivra-t-il, il intervient au moment où notre pays a entrepris la réforme de son système de santé, qui partira de la base de la pyramide sanitaire (les structures de santé communautaire) vers le sommet (les hôpitaux), conformément à la volonté du président de la République d’apporter les soins de santé primaires aux populations maliennes où qu’elles se trouvent sur le territoire national.

Pr. Samba Sow a remercié la Fondation Bill et Mélinda Gates pour son accompagnement dans la lutte contre la mortalité infantile au Mali. Il a également demandé aux sages-femmes, aux matrones et aux accoucheuses traditionnelles de s’impliquer pleinement dans ce projet pour l’atteinte des objectifs. Le ministre Sow a instruit au médecin chef du CS-Réf de Koutiala d’inscrire la clôture du centre de santé communautaire de Ntogonasso dans le programme 2019. Le ministre s’est dit impressionné par l’organisation du travail au sein du CSCOM, c’est pourquoi il a félicité le Directeur technique du Centre, Hamadoun Traoré et l’invité à plus de persévérance et d’imagination pour préserver les acquis.

Abdrahamane Diamouténé 

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Pr Samba Sow satisfait au CS-réf de KoutialaCS-réf de Koutiala: Pr Samba Sow satisfait de l’évolution des travaux du nouveau bâtiment de pédiatrie 

 

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Pr Samba Sow a visité le samedi 24 novembre 2018, le chantier du nouveau bâtiment de la pédiatrie du centre de santé de référence (CS-réf) de Koutiala. Pr Samba Sow s’est réjoui de l’état d’avancement des travaux.

 

Financé par Médecin Sans Frontière(MSF), à hauteur de 700 millions de francs CFA environ, le nouveau bâtiment R+1 du service de pédiatrie du CS-réf de Koutiala est composé d’une unité de néonatalogie, de nutrition, de deux salles de réanimation, d’un réfectoire et des bureaux pour l’administration. Il a une capacité de 185 lits. Les travaux sont exécutés par les entreprises SOTELE et EGNB. Le taux d’exécution est de 98%.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène s’est réjoui de l’état d’avancement des travaux. Il a souligné l’importance d’une telle infrastructure dans notre système de santé “Une fois fini, ce service sera le plus grand service de pédiatrie dans notre pays. Ce nouveau service sera d’un apport capital dans la réforme de notre système de santé en cours. Koutiala a grandi, il faut que les structures de santé suivent”, a-t-il martelé. L’entrepreneur a donné l’assurance au ministre que le bâtiment sera livré dans la première semaine du mois de janvier 2019.

Ensuite, le ministre a visité la maternité du CS-réf de Koutiala. Il a donné des instructions pour rendre opérationnel le système d’oxygène de la maternité, qui ne fonctionne pas actuellement. En marge de cette visite, Pr Samba Sow a rencontré le personnel du CS-réf de Koutiala pour échanger sur les conditions de travail. Le médecin chef du CS-réf de Koutiala, Youssouf Diam Sidibé a, au nom de tous les travailleurs, remercié le ministre pour sa visite. Pr Samba Sow a félicité le personnel pour leurs efforts quotidiens dans l’amélioration de la santé des populations tout en sollicitant leur accompagnement dans la mise en œuvre de la réforme de notre système de santé instruite par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, dans sa lettre de mission assignée au gouvernement. “Le Président de la République a fait de l’atteinte de la couverture sanitaire universelle, une priorité. La réforme de notre système de santé est indispensable à l’atteinte de cet objectif”, a déclaré le ministre Sow.

Abdrahamane Diamouténé 

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2 COMMENTAIRES

  1. Merci Pr Samba Sow…on sait de quoi vous êtes capables…l’homme qu’il faut a la place qu’il faut. Je vous jure que ce monsieur a la Santé est comme Lionel Messi a Barca…., sauf qu’on est malheureusement dans un pays où il y a une réelle volonté des intérêts sordides contre toute forme d’efficacité et résultat. C’est plutôt toujours la mediocrite qui fait succès au Mali.

    Sinon il faut absolument réduire notre taux de mortalité infantile et maternelle qui sont parmi les plus élevés au monde! Je recommande aussi de mettre en place un programme qui exige aux hôpitaux et cliniques le dépistage périnatale de l’hépatite B chez toutes les femmes enceintes, afin de prévenir la transmission de la maladie aux nouveaux nés. L’hépatite B est très répandue au Mali et le femmes porteuses de cette maladie peuvent transmettre a leurs enfants lors de l’accouchement. Or il y a des vaccins pour protéger le nouveau né de la mère positive. C’est important car quand les enfants attrapent l’hépatite B a la naissance la maladie devient chronique et très difficile a éliminer et ça peut causer des problèmes de foie (cirrhose, cancer etc..).

    Si ce monsieur a son chemin (sans entraves politiques), les 5 années a venir verront installé au Mali l’un des systèmes de santé les plus efficaces de l’Afrique.
    Répondre

  2. Merci Pr Samba Sow…on sait de quoi vous êtes capables…l’homme qu’il faut a la place qu’il faut. Je vous jure que ce monsieur a la Santé est comme Lionel Messi a Barca…., sauf qu’on est malheureusement dans un pays où il y a une réelle volonté des intérêts sordides contre toute forme d’efficacité et résultat. C’est plutôt toujours la mediocrite qui fait succès au Mali.

    Sinon il faut absolument réduire notre taux de mortalité infantile et maternelle qui sont parmi les plus élevés au monde! Je recommande aussi de mettre en place un programme qui exige aux hôpitaux et cliniques le dépistage périnatale de l’hépatite B chez toutes les femmes enceintes, afin de prévenir la transmission de la maladie aux nouveaux nés. L’hépatite B est très répandue au Mali et le femmes porteuses de cette maladie peuvent transmettre a leurs enfants lors de l’accouchement. Or il y a des vaccins pour protéger le nouveau né de la mère positive. C’est important car quand les enfants attrapent l’hépatite B a la naissance la maladie devient chronique et très difficile a éliminer et ça causer des problèmes de foie (cirrhose, cancer etc..).

    Si ce monsieur a son chemin (sans entraves politiques), les 5 années a venir verront installé au Mali l’un des systèmes de santé les plus efficaces de l’Afrique.

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