Le Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose (CRLD) a servi de cadre le samedi, 30 janvier à la tenue d’un atelier de formation à l’intention de l’Association Malienne de Lutte contre la Drépanocytose (AMLUD).
L’ouverture des travaux a enregistré la présence de Dr Sy Ousmane, représentant du directeur national de la santé, Pr Mounirou BABY, Directeur Général du CRLD, Mme Fanta Coulibaly, secrétaire général de l’AMLUD, M.TOUNKARA Nouhoun, expert, formateur du présent atelier et de plusieurs membres de l’association.
Financée grâce à la coopération de la Principauté de Monaco, cette formation a pour objectif général d’accroitre les compétences des participants en recherche de financement local. De façon spécifique, la formation a pour objectifs opérationnels de permettre aux participants de : énumérer les sources de financements actuels de l’AMLUD et de ses antennes (recettes propres, les bailleurs de fonds, les particuliers, l’Etat malien, etc.) ; Savoir comment améliorer les sources de financement actuel de l’AMLUD et de ses antennes; savoir comment renforcer chaque source de financement de l’AMLUD et de ses antennes; savoir ce que c’est qu’une demande/négociation de financement et comment y réussir ; savoir comment rechercher un partenaire local; savoir comment élaborer un document de requête; savoir comment conduire une négociation de financement; savoir comment mettre en œuvre les activités d’un financement acquis et enfin savoir comment rendre compte des actions mises en œuvre dans le cadre du financement acquis.
‘’Pour une meilleure connaissance de la maladie drépanocytaire et en vue d’améliorer la qualité de la prise en charge des malades pour une réduction des morbidités et de la mortalité, cette association œuvre sans relâche avec ses partenaires, aux côtés du CRLD pour sensibiliser les populations de Bamako et de l’intérieur du pays’’, précise le Pr Mounirou BABY.
La prise en charge d’une malade drépanocytose est très chère, raison pour laquelle la présidente de l’AMLUD lance un cri de cœur à l’endroit des plus hautes autorités afin de rendre la prise en charge des personnes atteintes par la drépanocytose gratuite sur l’ensemble du territoire, plaident les participants à l’atelier.
B Diallo