Les pharmaciennes du Mali, organisées au sein d’une dénommée Association des Femmes Pharmaciens (AFEPHAR), entendent jouer toute leur partition dans la lutte contre la propagation de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans notre pays. Elles ont célébré, hier, au CICB leur 3ème journée scientifique en collaboration avec plusieurs organisations sponsors. Toute chose qui coïncide avec l’apparition de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans notre pays. D’où le choix du thème de la journée : « la gestion de la maladie à virus Ebola » couplée avec celui de « l’impact de la contraception sur la fertilité ».
Les femmes s’engagent ainsi dans la prévention de la maladie de la fièvre hémorragique à virus Ebola en mettant en synergie leurs compétences et leurs ressources pour y faire face. Pour la circonstance, elles ont invité le professeur Samba Sow, aujourd’hui coordinateur du centre d’opération d’urgence sur la maladie, afin de développer le thème de la gestion de l’épidémie à fièvre Ebola. Quant au second thème, il a été développé par Dr Djédi Diakité.
A travers cette journée scientifique consacrée à la gestion de la maladie à fièvre Ebola, les pharmaciennes souhaitent approfondir leurs connaissances afin d’être mieux outillées pour conseiller leurs sœurs maliennes sur les précautions, tant pour une meilleurs utilisation des contraceptifs, que pour une participation efficace dans la prévention de la maladie à virus Ebola dans notre pays.
Pour madame la présidente de l’AMAPHAR, Docteur Gueye Alimatou Diallo, le choix des deux thèmes s’impose comme une nécessité. Par rapport au thème de la gestion de l’épidémie à fièvre Ebola dans notre pays, la présidente dira que la maladie de la fièvre Ebola qui a déjà fait plus de 5000 morts en Afrique de l’Ouest dont 4 cas dans notre pays préoccupe non seulement les femmes pharmaciennes mais aussi les interpelle, en tant qu’acteurs de la santé en contact direct avec les populations.
Cette journée scientifique a été aussi l’occasion pour Docteur Gueye Alimatou Diallo de passer au peigne fin les activités déjà menées par son Association dans le cadre de son programme d’action humanitaire. Au nombre desquelles, la prise en charge médicale et nutritionnelles des orphelins et la scolarisation des enfants issus de familles démunies.
DKouriba