Afin de permettre une riposte efficace contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui, pendant plusieurs mois a rodé autour des frontières du Mali, avant d’y pénétrer grâce à la négligence de certains il y a quelques semaines, les autorités de la République du Mali, sous la houlette du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique avaient mis en place, en amont, une structure destinée à coordonner les actions faites dans ce sens. Une structure dénommée Centre Opérationnel d’Urgence contre Ebola coordonnée par le Prof Samba Sow, une sommité dont les connaissances ne sont plus à prouver.
Le Professeur Samba. O. Sow puisque c’est de lui qu’il s’agit, a déjà montré ses preuves dans plusieurs domaines et sur plusieurs dossiers. Ce qui fait que, depuis le début de cette épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola dans certains pays d’Afrique de l’ouest (Sierra Leone, Liberia) et chez le voisin immédiat du Mali (La Guinée Conakry), les autorités de la République du Mali, plus particulièrement celles de la santé ont organisé la riposte. Histoire de barrer la route à cette maladie qui a déjà fait des ravages en Guinée Conakry, en Sierra Leone et au Liberia.
Cette riposte s’est manifestée par la création d’un Centre Opérationnel d’Urgence contre l’Ebola. La création de ce centre ne suffisait pas, car il fallait choisir une sommité scientifique dont les connaissances ne sont plus à prouver dans le domaine de la santé et dans des interventions de ce genre pour piloter les opérations. Conscientes de cette situation, les autorités sanitaires du pays ont, depuis le début, désigné Pr Samba Sow comme coordonateur des opérations de lutte contre Ebola au Mali. Toujours sur le terrain et au four et au moulin, sa promptitude avait permis, pendant plusieurs mois, d’éviter la psychose au sein de la population. Surtout chaque fois qu’un cas suspect était signalé dans les centres de santé à travers le pays. Lui et son équipe s’y rendaient dès que l’information leur parvenait pour faire des prélèvements. Avant de publier les résultats.
Michel Sidibé et Margarett Cham émerveillés
Ce féru du travail bien fait est connu par ses collaborateurs pour sa rigueur, une rigueur à cause de la quelle, il a toujours réussi les missions qu’on lui confie. Toujours entre son bureau, son laboratoire de recherches, sa résidence et le Dojo du Camp para, Prof Samba Sow est aujourd’hui au devant de la lutte contre Ebola au Mali. Tous les regards sont tournés vers lui. Au Mali comme à l’extérieur. C’est ce qui explique d’ailleurs la récente visite de Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA, Margarett Cham, directrice générale de l’OMS et Jean-François Delfraissy, Coordinateur d’Ebola France international et son équipe au Centre Opérationnel d’Urgence contre Ebola samedi dernier. Une visite à l’issue de laquelle, ils se sont dit émerveillés par le travail abattu par Prof Samba Sow et son équipe malgré le peu de moyens dont ils disposent.
Un de ces anciens collaborateurs au Centre pour les Vaccins en Développement au Mali (CVD-Mali) et au Centre National d’Appui à la Lutte contre la Maladie (CNAM) témoigne. « Je l’ai connu en train de lutter contre la lèpre. Ce qui l’a d’ailleurs poussé à contracter la maladie deux fois de suite au contact avec les malades. Il a contribué aux avancées médicales et scientifiques dans la lutte contre la lèpre, l’ulcère de Buruli, la tuberculose et le paludisme. C’est fort de tout cela qu’il sera désigné comme membre de la commission scientifique de la fondation Raoul Follereau à l’occasion du renouvellement de cette commission. Les responsables de cette fondation ont salué l’engagement de ce scientifique malien aux cotés de la fondation Raoul Follereau et au bénéfice des malades les plus défavorisés. Il est ainsi la première personnalité de race noire à intégrer cette commission depuis sa création. ».
En plus de cela, poursuit notre interlocuteur, il a été nommé membre de la Gouvernance de l’Alliance Mondiale pour les Vaccins (GAVI), l’instance suprême de décision sur les vaccins à travers le monde.
Depuis le début de cette épidémie en Afrique de l’Ouest et plus particulièrement en Guinée-Conakry voisine, Samba Sow a déjà montré ses preuves. Il affronte la maladie où certains agents de santé préfèrent la fuite en avant par peur d’être contaminés. Il suffit qu’il soit appelé quelque part pour un cas suspect pour qu’il y draine son équipe.
Son courage n’est plus à démontrer. Pour preuve, lors de la découverte des premiers cas suspects, les autorités sanitaires avaient décidé de créer le premier centre d’isolement à Lassa, sur les hauteurs de Lafiabougou. Cela avait été mal accueilli par les populations qui sont sorties pour manifester jusqu’à saccager le domicile du maire, et en brulant son véhicule.
Face à cette situation, Prof Samba Sow avait fait aménager au niveau du CNAM, un centre où il avait isolé quatre cas suspects qui attendaient les résultats de leurs analyses. Il s’en est occupé personnellement jusqu’à ce qu’ils soient déclarés non porteurs de la maladie. Bien d’autres cas y ont été pris en charge, avant que la maladie ne franchisse les frontières du Mali avec une petite fille de deux ans, et tout récemment avec le vieil imam de Kouremalé, à travers qui, quatre autres personnes ont contracté la maladie au Mali. Car à ce jour, elle a fait cinq morts avec un cas positif en traitement. En plus de plus de 300 autres personnes placées en surveillance.
Les attentes sont fortes sur Prof Samba Sow à cause des recherches sur le candidat-vaccin contre le virus Ebola, auxquelles il participe. Car après des essais dans une unité de la Gambie, la seconde phase ouest-africaine de cette étude commencera à Bamako. Une étude qui sera dirigée par Prof Myron M. Levine du Centre pour le Développement des vaccins de la faculté de médecine de Maryland et par le Prof Samba Sow du Centre pour le Développement des Vaccins au Mali.
- Diarra
Journaliste ou griot de samba Sow.
BRAVO PROF SOW VOUS MÉRITEZ UNE MÉDAILLE ET TOUS NOS ENCOURAGEMENTS.
QU’ALLAH VOUS GARDE CAR VOUS RISQUEZ VOTRE VIE POUR LES MALIENS
Sa gestion est contestee par l’OMS et une large partie de l’ordre des medecin du Mali.
Comments are closed.