Lutte contre la drépanocytose : Les acteurs s’engagent à réduire l’incidence de la maladie

0

A l’instar de la communauté internationale, le Mali a  célébré le lundi 19 juin 2017  la 9è Journée mondiale de sensibilisation et de lutte contre la drépanocytose.  Une maladie héréditaire la plus rependue dans le monde avec 156 pays touchés dont les 2/3 en Afrique.

« Dépistage systématique, un moyen efficace de lutte contre la  drépanocytose » : était le thème de cette 9e édition de la journée internationale de la lutte contre la drépanocytose, célébrée hier au  Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose(CRLD). Il s’agissait pour les acteurs d’échanger sur les dispositions de lutte afin de réduire l’incidence de la maladie sur la population.

Le directeur général du Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytos, Pr. Dapa Aly Diallo a rappelé que cette maladie est restée longtemps dans le silence à cause de concepts multiples et variés. ” La lutte contre la drépanocytose se  heurte aujourd’hui dans le continent africain et dans notre pays, à deux défis majeurs : celui  d’améliorer la survie et le bien être des drépanocytaires, et celui de réduire l’incidence de la maladie… ”

Le thème de cette journée est en parfaite cohérence avec celui de l’année dernière intitulé : “communiquer pour un changement de comportement favorable dans la lutte contre la drépanocytose au Mali  “, dira-t-il. Et de poursuivre que ces thèmes visent  à lever le défi de réduction de l’incidence de la drépanocytose dans notre pays.  ” La démarche vient ainsi, renforcer les efforts de la structure qui nous abrite aujourd’hui, dans la lutte contre cette terrible maladie “, a indiqué M. Diallo.

La secrétaire générale de l’Association malienne de lutte contre la drépanocytose, Fatoumata Coulibaly a fait savoir que la drépanocytose  est la maladie héréditaire la plus rependue dans le monde avec 156 pays touchés dont les 2/3 en Afrique. Un phénomène qui a attiré l’attention des premières dames à s’engager dans la lutte contre la maladie lors des états généraux de 2005 à Brazzaville. ” C’est une priorité de santé publique aujourd’hui. Le diagnostic de la maladie drépanocytaire est posé seulement après une analyse de sang. Ce comportement doit être adopté par tous. Puisque la maladie drépanocytose ne guérit pas et seul le dépistage permet d’envisager une meilleure prise en charge afin de combattre les complications aigües “, a lancé Fatoumata Coulibaly.

Il faut noter que le CRLD est le premier centre africain construit au lendemain de la déclaration de l’OMS, considérant la drépanocytose comme une priorité de santé publique au monde.

B.S

Commentaires via Facebook :