Le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose (CRLD) a tenu, le jeudi 20 juillet 2017, la 14è session de son conseil d’administration dans ses locaux. Le bilan à mi-parcours fait état de 4297 consultations et 3295 d’hospitalisations durant le premier semestre. L’évènement était présidé par le conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Sékou Oumar Dembélé, en présence du directeur général dudit centre, le Pr Dapa Ali Diallo.
Au cours de cette session, les administrateurs se sont penchés essentiellement sur l’examen et l’adoption du rapport d’activités du premier semestre de l’exercice 2017.
Dans son mot de bienvenue, le directeur général du CRLD indiquera que cette session fait le point à mi-parcours des activités programmées du centre au titre de l’année. Il s’agit des activités en rapport avec ses missions de recherche, de prise en charge de la drépanocytose. Dans ce contexte, ils ont été signés deux protocoles d’accord avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et deux partenaires, notamment la Fondation Pierre Fabre et le gouvernement princier de Monaco. Ces deux partenaires se sont engagés à accompagner le centre dans ses missions, durant les trois prochaines années. Les données épidémiologiques enregistrées par le CRLD depuis sa création, attestent à suffisance que la drépanocytose est un problème de santé publique majeure dans notre pays. Cependant, l’un des défis majeurs qui s’impose présentement au centre, souligne son directeur, est le développement efficace de ses missions essentielles d’Etablissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), à savoir la recherche et la formation au moment où le potentiel de sa file active maximale est largement dépassé. Relever ce défi, dit-il, implique le renforcement des capacités de l’établissement en ressources humaines qualifiées et des facilités d’accueil. Avant de terminer, Le Pr Diallo a tenu à saluer l’engagement au quotidien de son personnel sans lequel les performances n’auraient pas été atteintes.
Quant au conseiller technique, il est convaincu que le CRLD doit être encouragé, appuyé pour contribuer à l’offre de soins spécifiques aux drépanocytaires, y compris les soins les plus innovants, développer la recherche et la formation sur la drépanocytose. Le centre doit s’ériger, à terme, en centre d’excellence dans la lutte contre la drépanocytose en Afrique. C’est pourquoi, la création des centres et unités de compétence, en réseau pour maintenir la qualité de l’offre de soins aux drépanocytaires est un élément de politique qui doit être accéléré, a-t-il expliqué. En témoigne l’ouverture de l’unité de compétence de Kayes inaugurée en avril 2016. Il est à noter que celle de Mopti est en cours de construction.
M. DIAKITE