Mauvaise qualité de l’accueil, disparition de médicaments, racket des malades et leurs accompagnateurs, ordonnances et prestations hors de prix…
Inauguré, il y a moins d’un an, l’hôpital du Mali est en état de déliquescence avancé. Et le mal frôle, déjà, la gangrène. Du moins, si rien n’est fait pour limiter la propagation de la maladie, dans le corps…médical.
Nombreux sont les patients et autres usagers qui dénoncent ces pratiques.
Alors que la réalisation de cet hôpital sonnait comme la fin du calvaire pour les malades et leurs accompagnants à l’hôpital Gabriel Touré. C’est loin d’être le cas à l’hôpital du Mali.
Car, non seulement la qualité de l’accueil laisse à désirer. Mais aussi, les prestations s’y font en fonction du rang social ou des moyens du patient.
« Il y a quelques jours que je me suis rendu dans cet hôpital au chevet d’un parent. C’est ainsi que j’ai pu constater la mauvaise qualité de l’accueil, les prestations qui se font sans tenir compte de l’ordre d’arrivée, mais en fonction du rang social du patient » indique notre source. Avant de poursuivre, la voix nouée par la colère : « Ce qui m’a surtout irrité au niveau de cet hôpital, c’est que j’étais avec un parent très mal en point dans la salle d’attente. Le médecin s’est permis de recevoir deux autres personnes avant nous, sans respecter l’ordre d’arrivée. Alors que ceux-ci sont venus nous trouver en rang et que l’état de mon parent empirait», dit-il.
Un autre usager d’ajouter : « j’ai un parent qui y a suivi une intervention chirurgicale. Et j’avoue que le temps que nous avons passé au niveau de cet hôpital relevait du parcours de combattant. Car, pour avoir un médecin pour venir voir le malade, il faut faire beaucoup de va-et-vient. Et il faut se montrer généreux avec les infirmières qui sont chargées de faire les pansements et autres injections. ».
Cependant, cet autre usager expliquera, que malgré le mauvais comportement de certains médecins et infirmiers au niveau de cet hôpital, il faut reconnaître que d’autres font bien, leur travail.
Et pour preuve dira t-il « il y a trois mois, une de mes tantes était hospitalisée au niveau de cet hôpital et j’étais à son chevet. Au début, nous avions eu tous les problèmes car, pour ses injections et ses pansements, je devrais faire beaucoup d’aller-retour. Mais, un jour, je suis tombé sur une infirmière qui nous a facilité les choses durant tout le reste du temps que nous avons passé là-bas par la qualité de sa prestation, l’attention qu’elle accordait au malade. ».
Et cet autre de poursuivre que lui aussi, est tombé sur un bon médecin qui s’en est bien occupé. Selon lui, ce médecin de l’hôpital du Mali a tout fait pour leur faciliter la tâche lors de son hospitalisation. Et ça d’ailleurs été le début de leur amitié. Car même après leur sortie de l’hôpital, il appelait souvent pour demander des nouvelles de son patient. Et il est même venu une fois à la maison lui rendre visite pour s’enquérir de son état.
Malgré tout, l’hôpital du Mali continue de s’attirer les foudres de ses patients ; lesquels le considèrent comme en état de déliquescence avancée.
Si rien n’est fait pour y remettre de l’ordre, le mal frôlera bientôt la gangrène.
D. Diama
Monsieur je vous comprends tres bien. J’ai mon meilleur ami qui est medecin specialiste. Avec toutes ses difficultees il est tres tres honnete. Je trouve que c’est le systeme de sante qui est malade. Les dirigeants n’ont pas d’initiative pour ameliorer le systeme. A mon avis ce n’est pas les patients qui doivent payer cela.
tant que les medecins et paramedicaux toucheront des salaires miserables ce phenomene ne s’arretera jamais.
apportez vos contributions afin de rehausser leur pouvoir d’achat et vous verrez.
Pour ce quui ne le savent pas un medecin specialiste apres 12 ans d’etudes apres les bac touche 175000Fcfa. meme pas le prix d’essence pour quitter le centre ville pour l’hopital du Mali, à cela s’ajoutent loyer, riz, mil et nasongon.
pitié pour vos medecins et paramedicaux
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