La direction centrale des services de santé des armées a abrité, le mercredi 13 juillet 2017, les activités de la cérémonie commémorant la promotion au titre de professeur agrégé de trois officiers des services de santé des armées. C’était sous la présidence du Chef d’état-major général des armées, le Général Bemba Moussa Kéita et en présence entre autres du Directeur central des services de santé des armées, le Médecin Colonel Major Boubacar Dembélé, la première femme officier de la DCSSA, première chirurgienne dentiste, le Général Kany Diabaté, le chef de Bataillon Jean Luc FRESSY représentant de la coopération militaire Française et du maire de la commune de Kati M. Yoro Ouologuem .
En plus de ces personnalités, on notait aussi la présence massive des officiers généraux, des professeurs aînés de la DCSSA, mais aussi du secrétaire de général de l’Université des Sciences des Techniques et des Technologies de Bamako représentant le Recteur et les doyens de la Faculté de Médecine et d’odonto-Stomatologie et de la Faculté de Pharmacie.
Les récipiendaires du jour ont pour noms : médecin Lieutenant-colonel Madani Ouologuem qui vient de réussir au concours d’agrégation de l’Ecole du Val-de-Grâce de Paris dans la discipline de Neurologie (il devient ainsi le premier malien agrégé du Val-de-Grâce), le médecin Lieutenant-colonel Souleymane Coulibaly au titre de maître de conférences de la Commission Nationale d’Etablissement des Equivalences (CNELA) dans la discipline « Cardiologie » ( il est le deuxième dans cette catégorie et le seul en activité) et le médecin Capitaine Cheick Oumar Bagayoko, Maître de conférence de la Commission Nationale d’Etablissement des Equivalences (CNELA) et Maître de conférence agrégé du CAMES ( il est également le premier à décrocher un tel titre en tant qu’officier subalterne et le premier dans la discipline « Télémédecine »). A rappeler que le Médecin Capitaine Bagayoko, est aussi le lauréat du premier prix RFI ‘’AFRICA TALENT APPS’’ en 2016.
Lors de cette cérémonie hautement honorifique, le directeur central des Services de santé des armées, le médecin colonel major Boubacar Dembélé, a félicité les récipiendaires pour leur succès tout en les invitant à former, à leur tour, les éléments placés sous leurs ordres respectifs pour l’avenir des services de santé des armées.Il a également remercié la Coopération militaire française représentée par le Chef de Bataillon Jean Luc FRESSY.
S’adressant au chef d’état major général des armées, le Colonel Major Boubacar Dembélé rappela que : « lorsque le Président de la République Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, Chef Suprême des armées lui confiait le commandement des forces armées, il lui a demandé entre autres, de restaurer la confiance dans les forces armées et de sécurité ». Selon lui, comment put-on donner de la confiance si les hommes ne sont pas instruits et formés ? Comment donner de la confiance si le mérite n’est pas récompensé ? A signaler que cette cérémonie a servi d’occasion pour le lancement d’une série de formations au sein des services de santé des armées. Toute chose qui a donné l’opportunité au directeur central des DCSSA, d’inviter les plus hautes autorités à la création d’une école militaire de santé. A son tour le porte parole des récipiendaires, le Médecin Lieutenant-colonel Souleymane Coulibaly, a remercié le directeur de la DCSSA et toute la hiérarchie militaire pour leur avoir donné l’opportunité de s’exprimer sur la scène scientifique nationale et internationale ainsi que leurs maîtres militaires et civils d’ici et d’ailleurs pour la qualité des enseignements reçus. A ses dires, la DCSSA regorge aujourd’hui une masse critique de compétence évoluant dans plusieurs domaines de la médecine humaine, mais ces compétences resteront sans effet s’il n’y a pas d’infrastructures adéquates d’exercice, c’est pourquoi il dira que la construction d’un hôpital militaire est aujourd’hui une étape essentielle et incontournable pour un service de santé des armées efficace et efficiente. « Une armée malade ne peut pas combattre, une armée ne peut pas être saine sans un service de santé performant et autonome » a-t-il déclaré.
Maîmouna Sidibé (stagiaire)