APA-Bamako (Mali) – Quelque 100.000 subsahariens meurent chaque année du fait de contacts avec des substances chimiques au lieu de travail, a déclaré mardi à Bamako, le directeur général de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) du Mali, M. Lassine Boiré.
Si les substances chimiques tuent chaque année, dans le monde, près de 340.000 travailleurs, 100.000 d’entre eux proviennent de l’Afrique subsaharienne, a notamment déploré le responsable malien lors de l’ouverture d’une réflexion d’experts consacrée aux risques et maladies professionnels en Afrique.
La rencontre regroupe, pendant trois jours, des experts d’une douzaine de pays africains ainsi que des partenaires au développement autour de la recherche d’une « synergie d’action » en vue d’une meilleure gestion des risques et maladies professionnels en Afrique au sud du Sahara.
Les participants sont des directeurs généraux de Caisses de sécurité sociale, des médecins du travail, mais également des représentants des organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs.
Tous sont appelés à se prononcer sur les principes directeurs de l’Organisation internationale du Travail (OIT) pour ce qui concerne les systèmes de gestion de la Sécurité et la Santé au travail et pour ce qui concerne les initiatives de l’organisation en matière de gestion des maladies professionnelles (indemnisation et prévention, difficultés, faiblesses, etc.).
La rencontre devrait également débattre de l’audit, des activités, du financement et de la campagne de communication et de sensibilisation initiée en avril dernier à Dakar (Sénégal), par « l’Inter africaine de la prévention des risques professionnels » (IAPRP).
L’IAPRP regroupe treize pays africains : le Bénin, le Burundi, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine, le Congo, le Mali, le Niger, le Tchad, le Togo, le Gabon et le Sénégal.
Elle est présidée par le Directeur général de la Caisse de sécurité sociale du Sénégal, M. Ahmadou Yéri DIOP.
AT/od/APA
10-07-2007
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