Les personnes vivant avec le VIH/Sida face à la presse : Nous souffrons plus des hommes que du VIH ""

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Le réseau malien des personnes vivant avec le VIH/sida, a animé dans la cour de l”AMAS/AFAS, le week-end dernier, à la tenu d”une conférence de presse. L”occasion était bonne pour le réseau d”interpeller les autorités afin qu”elles prennent en compte leurs doléances.

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Cette conférence était animée par Mme Oumou Diarra du Réseau malien des personnes vivant avec le sida et de Bobo Diarra consultant. Après avoir campé l”objectif de la rencontre qui est,  entre autres, de dénoncer les pratiques incommodes dans la gestion des fonds destinés à la lutte contre le Sida dans notre pays. Les conférenciers feront savoir qu”ils souffrent plus des hommes que du VIH.

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"Aujourd”hui, la maladie même ne constitue plus un obstacle pour nous.  Nous nous efforçons de contribuer à une société où nous  les personnes vivant avec le VIH/sida essayent de vivre dans un environnement favorable au maintien d”une vie active au sein de nos communautés sans que les effets de la maladie soient une fatalité. Mais les fonds destinés à nous soutenir sont utilisés à d”autres fins" ont soutenu les conférenciers.

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Notre réseau a été mis en place pour coordonner les actions que les association de lutte contre le sida mènent. Pour Oumou Diarra, les PV-VIH veulent recevoir les fonds qu’elles vont gérer sous l”œil vigilant du bailleurs pour plus de transparence et de gestion claire.  Il y a des hommes qui sont dans cette lutte depuis une vingtaine d”années. Pour nous, les personnes vivant avec le Vih/sida,  ont fait avancer les institutions, mais pas la lutte.Pour enfoncer le clou, Bobo Diarra a soutenu que le réseau est composé d”hommes et de femmes responsables capables de gérer les fonds qui leur sont destinés. Nous ne pouvons pas concevoir que ces fonds soient donnés aux associations sans l”accord du réseau qui, en retour, viennent nous donner des miettes.

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 "Il y a  des personnes qui souffrent sérieusement dans notre milieu, ils n”ont pas de quoi manger. Alors qu”il y a des personnes qui circulent dans des voitures et qui ont construit des villas avec l”argent qui doit nous soutenir" a t-il déclaré. En d”autres termes, les conférenciers feront savoir que depuis un certain temps, le RMAP+ exige de l”ordre dans le financement de ses associations membres et dans l”exécution des activités. C”est suite à une concertation tenue au Mémorial Modibo Keïta que le réseau a émis le vœu d”émarger au même guichet que ses associations membres dans le cadre du Fonds mondial, a souligné Oumou Diarra. 

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Dans leurs déclarations, les PV-VIH exigent que leurs expertises soient valorisées à travers la contractualisation du gouvernement avec les associations à travers le REMAP+. Ainsi que le renforcement du REMAP+ pour lui permettre d”atteindre ses objectifs de coordination, de renforcement de capacités, de plaidoyer et de mobilisation de ressources et de suivi des activités des associations.

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Le réseau recommande aussi que les activités scolaires et vestimentaires ainsi que l”organisation des colonies de vacances pour les orphelins, enfants infectés et affectés par le Vih et le Sida.

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Et que les personnes vivant avec le Vih soient recrutées au Secrétariat exécutif du  Haut conseil national de lutte contre le Sida et dans les équipes pays du système des nations Unies.

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Ramata TEMBELY

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