C’est le triste constat que l’on fait de nos jours à l’hôpital Gabriel Touré de Bamako : depuis quelques semaines, les laboratoires de l’hôpital le plus fréquenté de Bamako ne sont plus ravitaillés en réactifs, ce qui les empêche d’effectuer les analyses médicales élémentaires, bref, de fonctionner.
L’hôpital n’arrive même plus à faire la goutte épaisse, analyse de détection du microbe du paludisme, une maladie en recrudescence en cette période hivernale. Face à cette situation dramatique, Dr Almoustapha Maiga, chef du service de laboratoire d’analyses biomédicales, a, dans une correspondance en date du 22 juillet 2014, saisi le directeur général de l’hôpital afin que son département reçoive des consommables et des réactifs à bref délai. Dans cette lettre qui rappelle l’âge de la piuerre taillée, le médecin déplore que durant toute l’année 2014, le laboratoire de l’hôpital n’ait reçu “aucun réactif ou consomma ble pour son fonctionnement”.Paradoxalement, poursuit courrier, le laboratoire a été doté, en 2013, d’équipements techniques de dernière génération (hématologie, biochimie, immuno-sérologie, bactériologie, etc.) qui, de nos jours, “sont couverts de poussière et ne fonctionnent plus, faute de réactifs et de consommables”. Du coup, le laboratoire de l’hôpital n’est plus à mesure d’effectuer des examens d’urgence pour détecter les pathologies en cette période de menace de la fièvre Ebola. Le docteur Almoustapha Maiga, dans son courrier, constate que le labo “ne peut plus assurer ses missions de soutien à l’activité de soins dans un hôpital de troisième référence” où, à ses dires, on ne peut plus effectuer des examens basiques comme la glycémie (pour les diabétiques), la créatinémie, le test Vidal (pour la tiphoïde) et les transaminases (pour le foie).
Par ailleurs, selon nos sources, la fibroscopie n’est plus effectuée au niveau de l’hôpital à cause de manque d’eau distillée, indispensable à cette analyse. En 2013, un équipement de pointe a été acquis en matière de fibroscopie pour une valeur de 63 millions de FCFA; l’équipement fut installé au premier trimestre 2014. Faute d’eau distillée, il ne sert strictement à rien: les frais de consultation et d’analyses payés par les malades leur sont remboursés.
Le plus grave, c’est le manque de mercurochrome à l’hôpital. Il y a juste une semaine, des blessés admis aux urgences du Gabriel Touré ont dû attendre 6 longues heures pour voir soigner leurs plaies. L’hôpital manque aussi d’antiseptiques pour nettoyer les plaies des nombreux blessés.
Pourtant, au même moment, l’administration hospitalière a pu payer à coup de millions du sucre à distribuer aux agents durant le Ramadan ! L’on se demande alors si l’hôpital Gabriel Touré est un lieu de soins ou de partage du gâteau. La structure a investi, en 2013, plus de 200 millions de FCFA dans l’acquisition d’équipements.
Interrogés par votre journal, des collaborateurs du ministre de la santé, Ousmane Koné, jurent, la main sur le coeur, que le ministre ne ménage aucun effort pour rendre les structures hospitalières performantes. “Quelqu’un sabote le travail du département au niveau du Gabriel Touré !”, nous dit-on. En tout état de cause, le syndicat des travailleurs du Gabriel Touré, très bruyant quand il s’agit de réclamer des primes, se tait religieusement depuis qu’un nouveau directeur a été nommé: celui-ci semble beaucoup plus accomodant que son prédécesseur envers les revendications catégorielles des travailleurs. Aux dépens de la performance ?
Abdoulaye Koné
ajoute moi a tes adresse.bien de choses à tte ta famille et la prochaine.
bonjour mon frère et promo , cela fait des années qu'on a plus de nos nvels et je viens juste de te voir sur facebook et en forme.
bonjour mon frère et promo , cela fait des années qu'on a plus de nos nvels et je viens juste de te voir sur facebook et en forme.
Walaye tonton ali, il faut savoir ce qu'on veut à la fin
Walaye tonton ali, il faut savoir ce qu'on veut à la fin
Walaye papa ALI
Oui mes amis que voulez ? vous avez monté une cabale contre l ex Directeur qui appliquait la rigueur dans sa gestion, aujourd'hui vous vous plaignez du manque de rigueur ! Personne n 'a soutenu l ex DG au contraire tous les jours c était un article commandité dans la presse contre lui. Dommage chaque fois que nous avons eu un patriote a la tête d 'une structure ce sont les pressions de la mafia qui le débarque et après on vient pleurnicher , n importe quoi !!!
Comments are closed.