La salle de réunion de l’Organisation Mondiale de la Santé a servi de cadre à la tenue de la conférence de presse organisée par le Programme National de lutte contre le paludisme, le Mercredi 20 avril 2016. Le conférencier était Zakalia Koné. Il avait à ses cotés Dr Cheick Oumar Coulibaly représentant de l’OMS au Mali, et des chercheurs.
Le 25 avril de chaque année est consacré à la journée mondiale de lutte contre le paludisme. En prélude à cette date le Programme National de Lutte contre le Paludisme a organisé cette conférence de presse dans le but d’informer les hommes de medias des avancées dans la lutte contre le paludisme, les défis et perspectives pour les années à venir. Le thème retenu pour cette 9ème édition de la journée mondiale et la semaine mondiale de lutte contre le paludisme est « En finir pour de bon avec le paludisme ». En effet le conférencier dira que plus de 40% des consultations dans les hôpitaux sont dues au paludisme. Cette maladie est due à la piqure d’un moustique appelé « anophèle ». Le paludisme est devenu un des problèmes de la sante mondiale. C’est dans cette optique que le gouvernement du Mali à l’instar de la communauté internationale s’est engagé à éradiquer cette maladie à l’horizon 2030. Des actions dans se sens ont été entrepris notamment à travers la distribution des moustiquaires imprégné d’insecticide, la pulvérisation des maisons domestiques, le traitement thérapeutique prévisionnel, la gratuité des testes de diagnostic rapide, la gratuité du traitement chez la femme enceinte et les enfants de moins de 5ans pour ne citer que ceux-ci. Le représentant de l’OMS dira que la lutte contre ce fléau demande la conjugaison des efforts, il a réitéré l’engament de sa structure à accompagné le gouvernement du Mali dans cette lutte.
Le conférencier a affirmé que le retard dans les financements, la vieillesse du bâtiment occupé sont entre autre difficulté liée à cette lutte.
En ce qui concerne les questions des journalistes concernant l’avancée dans la recherche de vaccin, le conférencier dira que les recherches avancent dans les meilleures conditions et dans les années à venir le vaccin sera disponible.
Bissidi Simpara