La nouvelle Directrice pays de Save the Children, Leila Bourahla, s’est entretenue avec le pool des journalistes intervenant dans le domaine de la protection des enfants et la santé maternelle et néonatale. Pendant une demi-heure, elle a eu à partager sa vision, sa mission et son ambition sur la protection des droits des enfants. C’était le 26 octobre dernier au siège de l’ONG internationale.
Après avoir œuvré dans plusieurs pays d’Afrique dans l’humanitaire, la française d’origine algérienne est devenue la nouvelle Directrice pays de Save the Children au Mali. Elle a pris fonctions il y a sept semaines. D’après cette humanitaire, son rêve d’enfance était de travailler dans une structure humanitaire dans le seul but de sauver les enfants des travaux forcés, des mariages forcés et leurs corolaires, de la natalité précoce et afin d’assurer les services sociaux de base permettant d’améliorer leur cadre de vie.
Médecin de formation, Leila Bourahla travaille dans l’humanitaire depuis 1995 au Libéria où elle venait en aide aux enfants victimes de conflits. Après des expériences dans plusieurs pays dont les derniers sont Haïti et le Niger, la nouvelle Directrice de Save the Children a posé ses valises au Mali le 1er septembre 2016. Déjà, elle trouve que le Mali déploie d’énormes efforts en faveur des enfants et rend le terrain propice à un environnement pour le développement économique et social des enfants.
Selon elle, pour aider une population, il faut identifier préalablement ses besoins. « Par exemple, il y a encore en 2016 des déficits sur le plan de l’éducation, la santé et la protection des enfants. Nous accompagnons l’Etat et les populations à accomplir ce travail à travers des services de santé à grand impact pour améliorer les conditions de vie des enfants ».
La Directrice pays de Save the Children compte se battre contre la malnutrition, la mendicité des enfants, le mariage précoce, etc. Concernant « la campagne aucun enfant n’est oublié », Leila Bourahla précise qu’elle est basée sur les quatre axes notamment le mariage et la natalité précoce, l’environnement social, économique et l’amélioration des conditions de vie des enfants. Cette humanitaire au cœur d’or, sensible aux conditions de vie des enfants vivant dans des conditions précaires, est persuadée que le défi sera relevé. « Le mariage précoce est l’affaire de tous », a-t-elle précisé.
La Directrice pays veut saisir l’organisation du Sommet France Afrique pour exposer et partager l’expérience de Save the Chilidren sur la protection des droits des enfants.
Bourama Camara