Le Spermogramme ou Spermocytogramme : Pour détecter une infertilité d’origine masculine

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Lorsqu’un couple n’arrive pas à concevoir, ce sont des soucis et des inquiétudes sur la durabilité de l’union. Quoi qu’on dise, l’enfant donne vie à un couple.

En cas d’infertilité, c’est-à-dire une incapacité de concevoir au-delà de 12 mois de rapports sexuels réguliers non protégés, des examens sont réalisés au sein du couple, chez l’homme comme chez la femme pour connaître la cause afin de les aider à concevoir.

Chez l’homme spécifiquement, il y a ce qu’on appelle le spermogramme ou spermocytogramme, un examen médical au cours duquel les différentes caractéristiques du sperme sont analysées. Le sperme est un liquide expulsé lors de l’éjaculation, composé d’un mélange de spermatozoïdes et de liquide séminal.

Le spermogramme se fait généralement dans le cadre d’un bilan d’infertilité d’un couple. Le recueil est réalisé dans un laboratoire spécialisé en effectuant une masturbation du pénis lorsqu’il n’y a pas d’infection et après une abstinence sexuelle de trois jours en moyenne. Le patient doit uriner avant de procéder au recueil, afin d’éliminer tous les germes qui sont présents dans le canal de l’urètre.

Le patient doit bien se laver les mains et le pénis avec des compresses stériles et une solution désinfectante avant de commencer la masturbation. Il ne doit pas aussi prendre de bain chaud les jours qui précèdent le recueil. Le sperme est immédiatement analysé après l’éjaculation. Les résultats sont donnés dans les jours qui suivent l’examen. 

En cas d’anomalies constatées, les maladies qui peuvent être identifiées sont entre autres une azoospermie (absence totale de spermatozoïdes), une oligospermie (quantité des spermatozoïdes faibles), une asthénospermie (les spermatozoïdes sont fatigués), une tératospermie (malformation des spermatozoïdes), une hypospermie (faible volume du sperme), une oligoasthénospermie etc.

Les résultats du spermogramme peuvent orienter vers d’autres examens complémentaires tels que le bilan hormonal, la biochimie du liquide séminal, un test de migration survie, une échographie génitale etc.

Un seul spermogramme ne permet pas de conclure. Il faut deux à trois à des intervalles de 3 mois. En fonction des anomalies retrouvées, le médecin proposera une conduite à tenir.

Pr. Charlemagne Ouédraogo

Gynécologue-Obstétricien

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