Le Mali vit une inquiétante augmentation des cas de coronavirus depuis plusieurs semaines, et a fortiori ces trois derniers jours. D’une poignée de nouveaux cas, on est passé à plus de 150 par jour. Des chiffres largement sous-estimés en raison des très faibles capacités de test, mais qui donnent la mesure de l’accélération.
La courbe de l’évolution des cas augmente significativement depuis la mi-novembre, mais c’est au cours des tout derniers jours que les barres des 100 puis des 150 cas quotidiens ont été franchies. Sans compter tous ceux qui n’ont pas subi de test.
Après avoir envisagé des mesures plus drastiques et contraignantes comme la fermeture des écoles et des restaurants ou encore un couvre-feu nocturne, les autorités de transition ont annoncé il y a dix jours un renforcement de la prévention et des capacités de prise en charge des malades. Plus de personnels, de matériel, de médicaments. Elles ont aussi fait de nouvelles annonces ce mercredi.
La principale est venue de la présidence, dans la soirée : 91 détenus bénéficient de « grâces collectives » « pour le désengorgement des prisons ». Pas de précision sur les lieux, ni sur les identités des détenus concernés. Le Conseil des ministres a lui décidé de déployer « des comités de veille et de sensibilisation », et promis des « dispositions urgentes » « pour renforcer les moyens humains et matériels nécessaires » à la riposte.
La capitale est considérée comme le principal foyer de la seconde vague actuelle. Mais pour le Dr Modibo Doumbia, président du Conseil régional de l’ordre des médecins à Bamako, le compte n’y est pas.
Aujourd’hui, les cas que nous avons sont des cas graves. Sauf que nous n’avons pas de place aujourd’hui dans les services de réanimation. Nous avons besoin de matériels de réanimation pour prendre ces cas en charge. Ce qui fait que dans ces deux derniers jours nous avons un taux de mortalité qui est assez élevé.
Tombouctou, deuxième foyer du pays
La ville de Tombouctou est le deuxième foyer de Covid-19, avec près d’un dixième des plus de 5 400 cas répertoriés au Mali depuis le mois de mars. Le Dr Mahamane Tandina préside le Conseil régional de l’ordre des médecins de Tombouctou. Il explique qu’actuellement, les cas sont rares et isolés, mais ce qui l’inquiète, c’est la désinvolture des habitants.
« Le masque n’est pas systématique. Les gens continuent à se serrer les mains. Les grands rassemblements ne sont pas interdits. Il n’y a pas une prise de conscience pour prendre cela très au sérieux. C’est inquiétant parce qu’avec le mode de vie de la population, dès qu’il y a un cas, ça peut tout de suite grimper très rapidement. »
180 personnes sont officiellement mortes du coronavirus au Mali depuis le mois de mars. Les autorités sanitaires rappellent l’importance du port du masque, du lavage des mains et des mesures de distanciation.
SOURCE: RFI.FR
Toujours à attendre que ça tombe du ciel…
J appelle Assimi a promouvoir la fabrication en interne des masques et test par l acquisition d unités de production clés en main et soutenir les initiatives locales dans la production de masques de gels et de respirateurs
Comme celle ci
https://www.kwendoo.com/cagnottes/20-respirateurs-pour-le-mali
UN AUDIT DE LA COMMANDE ET DE LA DISTRIBUTION DES 20 MILLIONS DE MASQUES S’IMPOSE.
IBK N’A PAS PU GARDER TOUS CES MASQUES CHEZ LUI ET JE SAIS QUE CE N’EST PAS LUI QUI A FAIT LA COMMANDE. ALORS CELUI QUI A GERE CE DOSSIER S’EXPLIQUE ET RAPIDEMENT AFIN DE DONNER LES MOYENS A NOS VALEUREUX MEDECINS DE CONTRER LA MONTEE DE LA PANDEMIE.
AVANT LE DEPART D’IBK LE MINISTERE AVAIT SIGNALE LA DISPONBILITE D’UN GRAND NOMBRE DE DISPOSITIFS REPIRATOIRES DANS LES HOPITAUX , QU’EN EST A CE JOUR ? NOUS ESPERERONS QUE CE NOMBRE ENTRE TEMPS N’A PAS DIMINUER. QU’ON FASSE LE POINT ET QUE LA TRANSITION EN AUGMENTE LE NOMBRE. LE PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE DANS LES ESPACES PUBLICS MEME LES TRANSPORTS EN COMMUN A DEFAUT DE DIMINUER LE NOMBRE DE PASSAGERS A BOORD
VIVE LA LUTTE CONTRE LA COVID19
VIVE LA TRANSITION
VIVE LA REPUBLIQUE DU MALI
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