Le Congrès de neurosciences de Bamako a ouvert ses portes, le dimanche 25 septembre, au Centre international de conférences de Bamako et cela jusqu’au 28 septembre. Deuxième du genre, cette rencontre scientifique regroupe 300 participants dont des experts venus d’horizons divers. Elle offre une occasion unique dans la sous-région d’actualiser les connaissances sur les affections neurologiques.
Les spécialistes définissent la neuroscience comme un ensemble des disciplines scientifiques qu’on étudie à travers le système nerveux. La rencontre, qui a ouvert ses portes, dimanche 25 septembre, va débattre des thèmes comme : l’épilepsie, les accidents vasculaires cérébraux, la maladie d’Alzheimer, les tumeurs cérébraux, la dépression, les troubles de l’humeur, les maladies musculaires, entre autres. L’ouverture des travaux était présidée par le ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Konaré Mariam Kalapo, représentant le chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, en présence du Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Ousamne Touré, du Pr. Ali Nouhoum Diallo, du président du Congrès, le Pr. Moussa Traoré, l’initiateur des présentes assises et du Pr. Guy Rouleau, président du Comité scientifique en présence plusieurs invités d’honneur. Situant l’évènement dans son contexte, le Pr Moussa Traoré, initiateur du Congrès, a rappelé l’objectif de la rencontre qui est de faire en sorte que la santé mentale puisse bénéficier d’une approche globale. Selon lui, ce 2ème Congrès permettra de créer un espace de partage de savoir, de même elle offrira aux jeunes internes de renforcer leurs connaissances. Toutes choses qui leur permettraient, à leur tour, de mettre des soins de qualité à la disposition de la population. Dans sa note, le Pr Guy Rouleau de l’université de Montréal a indiqué que les maladies du cerveau sont un lourd fardeau à porter par la société et les individus et engendrent des coûts directs, indirects et humains extrêmement élevés pour les patients, leurs familles et les gouvernements. Mais, fera t-il remarquer, des progrès remarquables ont été réalisés dans le domaine des neurosciences et l’Afrique a un accès limité à ces nouvelles technologies, notamment les pays au sud du Sahara.
De son côté, le ministre de la promotion de la Femme, de l’enfant et de la famille, Mme Konaré Mariam Kalapo, indiquera que cette rencontre revêt un caractère hautement significatif. Car, à l’en croire, le Mali est engagé, depuis des années, dans la promotion et la prise en charge de la maladie du Parkinson. " C’est la raison pour laquelle, le ministère de la Santé a financé la construction d’un service de neurologie au CHU du Point G. Dans cette même dynamique, il s’est engagé à soutenir les malades du Parkinson en mettant à leur disposition des médicaments " a-t-elle souligné.
L’ouverture des travaux a été précédée par la présentation de Changiz Geula, chercheur en neurologie cognitive au centre de recherche sur la maladie d’alzheimer de Chicago aux USA. Ce dernier a fait une présentation sur le vieillissement du cerveau, la maladie d’alzheimer et la démence. A la fin de la rencontre, le ministre a remis un lot de médicaments pour la prise en charge des malades souffrant de la maladie de Parkinson. Rappelons que la première rencontre a eu lieu en 2008 où les participants avaient recommandé son institution
Ramata TEMBELY