A l’instar des autres pays, le Mali a célébré, ce jeudi 15 octobre, la Journée mondiale du Lavage des mains au savon. Le thème «L’hygiène des mains pour Tous» fait appel à l’implication de tous dans un contexte mondial marqué par la pandémie de Covid-19. Des ONG notamment Water Aid tentent de réduire la fracture hygiénique entre le milieu rural et urbain.
–Maliweb.net- Depuis 2008, le Mali a fait des progrès en matière de lavage des mains au savon. «Aujourd’hui le taux d’observance du lavage des mains au savon est de 52% de la population», se réjouit Sory Ibrahima Bouaré, Conseiller pour la santé et l’environnement de l’OMS au Mali. En milieu urbain, ce sont 70% des populations qui se lavent les mains au savon contre seulement 39% en milieu rural. «Le lavage des mains au savon est un geste simple mais compliqué», indique le directeur des programmes et plaidoyer de Water Aid Alassane Maïga. En vérité, explique-t-il, il existe plusieurs barrières notamment en milieu rural contre le lavage des mains au savon. Ainsi, il existe une superstition selon laquelle «quand on se lave la main au savon, on n’aura pas d’argent».
«Le vrai défi, c’est l’accès à l’eau potable», révèle Dounantié DAO, président de la Coalition Nationale- Campagne Internationale pour l’Eau Potable et l’Assainissement (CN-CIEPA). Dans un rapport publié en mars 2020, l’UNICEF a estimé que 40 % de la population mondiale, soit 3 milliards de personnes, «ne disposent pas d’installation pour se laver les mains avec de l’eau et du savon au domicile». Presque 75 % de ces populations sont dans les pays en voie de développement. Au Mali, Dounantié DAO estime qu’environ 6 millions de Maliens n’ont pas accès à l’eau potable donc exclus du lavage des mains au savon.
Les mains, vecteur de maladies
Bien se laver les mains est un geste barrière essentiel contre la Covid-19 mais toujours pas accessible à tous, selon l’ONU. 80% des microbes, indique Santé publique France, se transmettent par les mains soit par contact direct, soit en touchant des objets et des surfaces contaminées puis en portant la main au visage. Selon le Système Local d’Information Sanitaire (SLIS), il a été enregistré au Mali en 2019, 312 027 cas de diarrhées et 474 166 des cas d’infections respiratoires aiguës. Des chiffres qui pourraient chuter quand on sait que «le lavage des mains prévient 45% des maladies diarrhéiques comme le choléra et 50% des maladies respiratoires comme la pneumonie», assure Sory Ibrahima Bouaré.
«Le lavage des mains au savon réduit également la charge microbienne de plus de 90 %», informe l’OMS. Cela explique son importance dans la prévention des maladies infectieuses telles que la Covid19, les infections de la peau, certaines infections bactériennes, virales et parasitaires, la maladie à virus Ebola, la grippe, les fièvres hémorragiques, la poliomyélite, le trachome et les infections respiratoires aiguës.
«Il existe deux principaux défis à relever dans le cadre du lavage des mains au Mali », déclare Issaka Sangaré, responsable de la Communication et des Campagnes de Water Aid. Il faut faire en sorte que la mesure devienne une habitude chez les populations. Mais avant ça, explique Issaka Sangaré, il faut réduire les inégalités d’accès à l’eau potable. «Sans eau, on ne se lave pas les mains», conclut-il.
Mamadou TOGOLA/ Maliweb.net
Demander aux pauvres habitants des villages de laver régulièrement leurs mains aux savons est un faux sujet. Au Mali, il ya des milliers de populations rurales qui n’ont même pas souvent du savon pour se laver le corps, à plus forte raison de laver régulièrement leurs mains ou pieds avec.
Leur première priorité est de se trouver d’abord à manger à leurs faims….
Mali-Chez Nous ,
CONNAISSEZ -VOUS VRAIMENT LE MALI RURAL, LE MALI PROFOND…?????
VOTRE SEULE PHRASE QUI ADHÈRE Á LA RÉALITÉ
https://attvideo.com/video/TebyKnZem0k_ronal-guindo-parac%C3%A9tamol-et-mah-dj%C3%A8ma-coh%C3%A9sion-sociale-vid%C3%A9o-officiel.html
“…en milieu rural où seulement 39% des ménages disposent de dispositifs de lavage des mains au savon fonctionnels. «L’occasion est donc tout indiquée pour moi d’encourager le Mali à promouvoir davantage cette pratique», a conclu Dr Baptiste Jean Pierre….”
QUE DIRE DE CETTE MISE EN SCÈNE DIGNE D’ UNE ÉPOQUE TRISTEMENT CYNIQUE ET SANGLANTE…
LE SAVON N’ A T-IL PAS EXISTÉ DANS NOS SOCIÉTÉS MÊME RURALES…???
“DISPOSITIF” …? OUI, UN MOT JOLI, EXOTIQUE, IMPRÉSIONNANT…! NOS CALEBASSES N’ EN SONT-ELLES PAS…?
DANS NOS MILIEUX RURAUX, LE SYSTÈME IMMUNITAIRE DES PERSONNES EST PLUS FORT QU’ EN SUISSE, QUE DANS TOUS CES PAYS OCCIDENTAUX. CECI EST UN FAIT TÊTU…!!!
C’ EST DANS NOS VILLES ET CENTRES URBAINS , OÚ LES MENTALITÉS SONT HONTEUSEMENT BLOCKÉES ENTRE LE SIMULACRE DE MODERNITÉ ET LE LARBINISME SPIRITUEL Á TENDANCE CONGÉNITALE, QUE L’ INSALUBRITÉ EST DEVENUE L’ UNIQUE RÉALITÉ
ET , VOIR LA MINISTRE DE LA SANTÉ IMPLIQUÉE DANS CE SIMULACRE, AU LIEU DE S’ OCCUPER DES POLITIQUES ET STRATÉGIES DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR, DE CONSTRUCTION ET D’ ÉQUIPEMENT DE CENTRES DE SANTÉ PUBLIQUES, JE DIS BIEN “PUBLIQUES”….
QUELLE HONTE DE VOIR UN, UNE, MINISTRE DANS CETTE SITUATION….!!
N’ Y A T-IL PAS DANS TOUT LE MINISTÈRE OU Á LA DIRECTION DE L’HYGÈNE PUBLIQUE, UN EMPLOYÉ SUBALTERNE, Á QUI IL CONVIENT CETTE TÂCHE SUBALTERNE…????
DEVONS-NOUS NOUS ATTENDRE Á VOIR UNE MINISTRE EN QUÊTE DE “VISIBILIT POLITIQUE” PARCOURIR LES QUARTIERS POPULAIRES ET LAVER PERSONNELLEMENT LES MAINS DES ENFANTS ET ADULTES AVEC SON “DISPOSITIF” TRANSPORTÉ EN VOITURE DE LUXE MOTORISÉ V8 ET COUTANT 50 MILLIONS DE FRANCS CFA…???????
Á CETTE ALLURE DU SIMULACRE, DE LA DÉMAGOGIE ET DE L’ ININTELLIGENCE DE NOS “DIRIGEANTS”, TOUT EST POSSIBLE…!
SANÉÉ ANI KONTRON..!!!
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