L’hépatite est une inflammation du foie, le plus souvent causée par une infection virale. Il en existe plusieurs formes : A, B, C, D et E. Elles sont dangereuses les unes que les autres. Quelque soit la forme, si elle n’est pas bien prise en charge, elle peut occasionner la mort de son sujet. Pour éviter d’être surpris par le mal, le tradithérapeute malien, Lassana Sidi Mouleikafou, donne des conseils. Lisez !
Maladie du foie que l’on peut contracter (par les selles, le sang, des pratiques sexuelles, de la mère à l’enfant…) sans en présenter aucun signe apparent, l’hépatite est presque universelle. Mais son taux de prévalence plus élevé dans les zones insalubres. Ce qui fait d’elle une pathologie de certains pays africains. Au Mali, la médecine traditionnelle joue aussi un rôle prépondérant dans la prise en charge de la maladie. Lassana Sidi Mouleikafou, tradipraticien, rassure tout en encourageant à un dépistage précoce afin de garantir la guérison rapide et totale.
Les causes et les formes de la maladie
Il existe cinq types de virus de l’hépatite (désignés par les lettres A, B, C, D et E), particulièrement inquiétants en raison de la morbidité et de la mortalité qu’ils occasionnent et des flambées et des épidémies qu’ils peuvent entraîner. Les virus des types B et C, en particulier, entraînent une hépatite chronique chez des centaines de millions de personnes et sont la cause la plus courante de cirrhose et de cancer du foie.
Les hépatites A et E sont généralement causées par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés. Les hépatites B, C et D surviennent généralement à la suite d’un contact parentéral avec des liquides biologiques infectés: transfusion de sang ou de produits sanguins contaminés, actes médicaux invasifs pratiqués avec du matériel contaminé et, pour l’hépatite B, transmission de la mère à l’enfant à la naissance ou d’un membre de la famille à un enfant, et aussi par contact sexuel.
De constats de praticiens maliens, le type B est des plus dangereux. Sur 1000 personnes atteintes par le virus de l’hépatite B, 100 vont avoir une hépatite aiguë ou chronique (caractérisée par une jaunisse), dont un cas sera très grave, exigeant un traitement diligent. Les 900 autres personnes n’auront aucun symptôme et ne se rendront pas du tout compte qu’ils ont été contaminés. Qu’elles aient eu des symptômes ou non, 900 de ces 1000 personnes vont être guéries définitivement de leur hépatite B. Mais chez 100 personnes, le virus de l’hépatite B va persister. Chez trente personnes, cela n’aura aucune conséquence. Ils n’en ressentiront jamais aucun symptôme : ce sont des « porteurs sains ». Chez 40 personnes, le foie va être un peu touché, ce qui pourra se voir sur des prises de sang ou sur une biopsie du foie, mais les symptômes seront absents ou minimes, et dans l’immense majorité des cas, la maladie évoluera vers la guérison et l’élimination du virus en 2 à 7 ans. On parle d’hépatite chronique persistante ou stable. Chez les 30 personnes restantes, l’hépatite chronique va entraîner des lésions hépatiques plus sérieuses, avec une inflammation et la mort d’un certain nombre de cellules du foie. L’évolution peut être favorable. Mais dans un certain nombre de cas, 20 à 40 ans en moyenne après la contamination, une cirrhose du foie s’installe, qui peut elle même aboutir, après plusieurs années, à un cancer du foie. Au total, on estime que sur 1000 personnes infectées par le virus de l’hépatite B, environ 4 à 5 finiront par avoir un cancer du foie au bout de 30 à 50 ans d’évolution.
Symptômes de la maladie
Parfois, l’infection aiguë n’entraîne que des symptômes limités ou passe inaperçue et d’autres fois, elle se manifeste par une jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux), des urines foncées, une asthénie, des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales.
Diagnostics et prise en charge
Selon le tradipraticien, Lassana Sidi Mouleikafou, il n’est pas facile de diagnostiquer l’hépatite. Une analyse de sang ou une radiographie bien détaillée permet de savoir si oui ou non quelqu’un porte le virus de la maladie. Quelque soit le résultat de l’analyse, le médecin traditionnel peut intervenir. En cas de résultat négatif il y a des conseils et des dispositions à prendre par le patient pour éviter l’infection. Si, par malheur, le résultat de l’analyse est positif, M. Mouleikafou dit avoir une possibilité d’intervient avec ses produits à base d’extraits naturels. Il s’agit des produits bien dosés selon le degré du mal, l’âge et le poids du patient. Mouleikafou, déconseille ses pairs tradipraticiens de prescrire des produits amères dans le traitement de l’hépatite comme dans le cas d’autres maladies.
« L’hépatite est une maladie qui, lorsqu’elle est dépistée à temps, peut être prise en charge », assure-t-il. Mais pour éviter toute complication, il invite le patient à l’assiduité dans la prise des médicaments.
Aux cabinets de soins de Mouleikafou, on aperçoit bien les preuves de compatibilité entre médecine conventionnelle et médecine traditionnelle. Car, selon lui, l’essentiel est de parvenir à guérir le patient quelque soit le type de médecine utilisé. C’est pourquoi les patients dont la prise en charge de la pathologie dépasse sa compétence sont référés à un niveau supérieur. Dans le centre de soins de Mouleikafou à Torokorobougou, aucun médicament n’est prescrit sans consultation ou sans analyse médicale faite par des spécialistes (biologistes des structures spécialisées).
Mouleikafou est joignable à l’adresse suivante :
Youssouf Coulibaly
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