A l’initiative de l’Association malienne d’urologie (AMU-Mali), le 1er congrès international d’urologie se tiendra du 13 au 15 décembre à Bamako. En prélude à cette rencontre internationale, l’Association des urologues du Mali a organisé au Point-G une conférence de presse pour partager avec les journalistes l’importance de ce congrès pour le développement de cette spécialité de la médecine.
Des membres du bureau de l’Association malienne d’urologie, conduits par leur président, Pr. Aly Douro Tembely, ont animé cette conférence de presse, dont le but était d’informer l’opinion nationale et internationale de la tenue du congrès international d’urologie au Mali les 13, 14 et 15 décembre. Ces trois jours d’échanges, réunissant plus de 300 spécialistes de l’urologie venus de par le monde, permettront de formuler des recommandations pertinentes pour davantage améliorer les pratiques médicinales dans le domaine mais aussi pour faire connaitre l’urologie par les populations.
Créée le 30 mars 2015, l’Association malienne d’urologie du Mali est à pied d’œuvre pour faire connaitre cette branche de la médecine peu connue. C’est dans cette dynamique qu’elle organise du 13 au 15 décembre une rencontre internationale sur la question au cours de laquelle trois principaux thèmes seront débattus. Il s’agit des cancers en urologie, les fistules obstétricales et les troubles de la sexualité masculine.
Le choix de ces thèmes s’explique, selon le président de l’Amu-Mali, par le constat fréquent dans leur exercice de leur fonction des cas de cancers sur l’appareil uro-génital. A en croire Pr. Tembely, le Mali dispose suffisamment d’urologues pour prendre en charge la pathologie, tout en soulignant la pauvreté du plateau technique.
Les urologues maliens regrettent la confusion faite par les populations sur leur spécialité et la gynécologie. “Il n’est pas rare dans notre coutume de voir un couple infertile de se retrouver chez le gynécologue pour traiter leur problème de fertilité. Or s’il y a le problème de fertilité dans un couple, l’homme doit voir un urologue et la femme un gynécologue, mais les deux doit rester en contact pour l’évolution du traitement”, a précisé Dr. Alkadri Diarra, urologue.
Ce congrès sera une occasion du donner et du recevoir entre les urologues venus de différent horizon, mais aussi de permettre aux uns et aux autres de se faire une idée sur cette spécialité de la médecine toujours peu connu par les Maliens.
Youssouf Coulibaly